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SOURCE : Huffington post
En pointe dans de nombreux mouvements sociaux, la jeunesse semble à la traîne contre la réforme des retraites. Et les grands syndicats nationaux ne sont pas étrangers à ce phénomène.
“Dans le rapport de force en cours, l’entrée de la jeunesse sera décisive.” Pour le porte-parole du syndicat Solidaires Éric Beynel, il ne fait aucun doute que la mobilisation des lycéens et étudiants jouera un rôle crucial dans l’avenir du mouvement social initié contre la réforme des retraites.
Et pour le moment, on ne peut pas dire que les premiers concernés par la création historique d’un système à points ne soient les fers de lance d’une contestation qui vit son huitième grand acte ce mercredi 29 janvier.
Au contraire, la jeunesse ferait presque figure de petit poucet face au nombre pléthorique de secteurs professionnels en colère. Traditionnellement emmenée par la RATP et la SNCF, la contestation est aujourd’hui effectivement suivie par les avocats, les soignants, les danseurs de l’opéra ou encore les enseignants. Avec souvent le même état d’esprit: “penser à l’avenir nos enfants.”
D’où l’espoir tinté d’impatience des syndicats nationaux, qui ont réussi à fédérer bon nombre de secteurs professionnels mais qui peinent à soulever les jeunes. Entre mauvais calendrier et précarité étudiante… les raisons de cette mise en retrait sont nombreuses. Et les syndicats n’y sont sans doute pas totalement étrangers.