Les communistes grecs majoritaires dans la plus grande centrale syndicale de Grèce

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SOURCE : Blog de Nicolas Maury

La Coopération Militante Démocratique (DAS), qui est affiliée au PAME, a remporté le 31ème Congrès de la Centrale Ouvrière d’Athènes (EKA) avec un soutien de 28,7% des délégué.e.s présent.e.s. Cette victoire ouvrière s’explique par plusieurs facteurs : 

– La juste ligne du PAME face aux politiques de la ND et hier des traîtres de Syriza 
– Une réponse aux tentatives du patronat grec de prendre le contrôle des syndicats 
– Une réponse aux magouilles de la « mafia syndicaliste » de la GSEE qui tente un coup de force

Les communistes majoritaires dans la plus grande centrale syndicale de Grèce
Les élections du 31ème Congrès de la Centrale Ouvrière d’Athènes (EKA), la plus grande Centrale Ouvrière en Grèce, qui rassemble des centaines de syndicats de travailleurs-travailleuses du secteur privé, se sont tenues le dimanche 16 février pour élire la nouvelle direction de l’EKA. 1214 délégué.e.s ont voté, ils représentaient les 104.000 travailleurs-travailleuses issues de 267 syndicats de tous les secteurs d’Athènes.

La Coopération Militante Démocratique (DAS), la liste à laquelle participent des syndicalistes communistes et autres, qui est affiliée au PAME, s’est renforcée, augmentant ses votes et en occupant la première place. La plupart des représentant.e.s au Congrès ont fait confiance à la DAS, et le votes des représentant.e.s est passé de 322 à 345 soit de 26,9% à 28,7%, depuis le dernier congrès en 2017.

Les forces syndicales sociales-démocrates de SYRIZA (nommés EAK), se sont réduites avec un soutien de 238 votes (19,8%), alors que celles de l’ancienne sociale-démocratie du PASOK ont obtenu 234 votes (19,4%) et les forces de la ND, le parti gouvernemental, 162 votes (13,5%).

C’était une réponse forte des travailleurs-travailleuses d’Athènes contre l’offensive sans précédent du gouvernement et du patronat dans la manipulation des syndicats. Une réponse forte face aux actions du patronat pour envahir les syndicats (les employeurs étant même sur place), qu’à la « mafia syndicaliste », qui contrôle la direction de la Confédération Générale des syndicats (GSEE), et cherche, avec le soutien du gouvernement de la ND, à organiser un congrès parodique, le 25 février, avec la participation de dizaines de faux représentant.e.s, dont des employeurs « élus ».

KKE
Les résultats sur le site du PAME


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