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SOURCE : France info
“On ralentit le moteur productif du pays, mais on ne l’arrête pas”, a déclaré, samedi, Giuseppe Conte, évoquant une “décision pas facile”.
Un “pas supplémentaire” de l’exécutif italien pour faire face à l’épidémie de coronavirus. Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a annoncé, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 mars, la fermeture de “toute activité de production sur le territoire qui ne serait strictement nécessaire, cruciale et indispensable afin de nous garantir les biens et services essentiels”.
Il a fait cette annonce lors d’une allocution officielle alors que l’Italie est le pays italien le plus touché par l’épidémie avec près de 5 000 morts et près de 3 000 personnes en soins intensifs, selon un bilan annoncé samedi soir. Le Premier ministre a précisé que les pharmacies, les supermarchés et magasins d’alimentation, les services postaux, financiers et d’assurance, les transports continueraient de fonctionner. “On ralentit le moteur productif du pays, mais on ne l’arrête pas”, a-t-il déclaré, évoquant une “décision pas facile”.
Rester à la maison, “un sacrifice minime”
“On ne peut pas cacher la réalité qui est chaque jour sous nos yeux. C’est la crise la plus grave traversée par le pays depuis la deuxième guerre mondiale”, a-t-il dit. “Les mesures adoptées demandent du temps avant de produire leurs effets. Nous devons continuer à respecter toutes ces règles avec patience et confiance”, a poursuivi Giuseppe Conte. “Elles sont sévères, je le sais, mais nous n’avons pas d’alternative. On doit résister, c’est le seul moyen de nous protéger ainsi que ceux que nous aimons”, a ajouté le responsable.
Le “sacrifice de rester à la maison est minime par rapport à celui que font d’autres concitoyens, qui prennent beaucoup plus de risques”, “médecins, infirmiers, forces de l’ordre, forces armées, employés des supermarchés, des pharmacies”, a énuméré Giuseppe Conte. Le dirigeant n’a pas détaillé de façon exhaustive la liste des activités considérées comme essentielles, mais a expliqué avoir “travaillé avec les syndicats pour faire une liste détaillée des filières les plus nécessaires au fonctionnement de l’Etat dans cette phase d’urgence”.