Assez de violences policières dans nos quartiers

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SOURCE : Où va la CGT

Dans les quartiers populaires, là où la vie est la plus dure, entre l’étroitesse de logements surpeuplés, l’arrêt des petits boulots et des contrats précaires, les enfants qui n’en peuvent plus, la faim même qui commence à se faire sentir, on commence à péter les plombs. Pourtant, au début, malgré des difficultés, les choses avaient été plutôt bien comprises, en particulier la nécessité d’éviter de transmettre le virus aux anciens qui vivaient en cohabitation.

Mais avec le prolongement du confinement et l’accumulation des incohérences du gouvernement sur les tests, les masques, les interdictions mais en même temps la pression pour rouvrir les usines, le déconfinement, personne n’y comprend plus rien et l’on prend parfois des libertés avec les gestes barrière et l’isolement.

Alors la police retrouve ses vieilles pratiques racistes et brutales. Alors que dans les beaux quartiers, on privilégie l’explication et la prévention, dans les cités on en reste à la matraque et aux violences habituelles pour littéralement mater les tentatives de souffler un peu.

Ces jours-ci, les violences s’élargissent, provoquant en retour un échauffement dans les quartiers, et de nouvelles victimes.

Un jeune vient de perdre une jambe à Villeneuve la Garenne, apparemment pas un hasard quand on ouvre brutalement une porte d’une voiture banalisée au passage d’une moto… Surtout quand c’est d’un flic, une nouvelle fois qu’il s’agit.

 

Nous publions ci-dessous une déclaration de la CGT RATP Flandres-Aubervilliers (une des sections combatives à la RATP), qui fait vraiment bien le lien entre ces violences dans les quartiers, et la répression subie lors du conflit des retraites.


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