COVID-19 – Petit manuel d’”Ingénierie de la peur”

AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.

SOURCE : Agoravox

Aujourd’hui, petit manuel d’« Ingénierie de la peur » par les médias et ceux qui les alimentent en données et en « éléments de langage » (« modélisateurs », experts de l’OMS et autres « responsables » politiques) :

Première phase : tremblez, la pandémie Covid-10 sera dramatiquement meurtrière !

On nous annonce que, basé sur les « modèles épidémiologiques » d’institutions ou de centres de recherche prestigieux, la « pandémie » va faire des centaines de milliers, voire des millions de morts. Notre Directeur de la santé la compare même à la Peste Noire, qui a tué entre 30% et 50% de la population européenne, ou à la Grippe Espagnole, qui a fait jusqu’à 100 millions de morts selon les évaluations les plus récentes, soit 5% de la population mondiale de l’époque. Devant cette hécatombe, que dis-je, cette extermination annoncée, une seule solution : le « confinement », c’est-à-dire l’arrêt de l’activité économique et l’enfermement à domicile de la population mondiale…

Bien sûr, on sait aujourd’hui que non-seulement ces modèles reposaient sur des hypothèses systématiquement pessimistes, voire exagérées, voire totalement grotesques, mais encore que le plus influent d’entre eux (au vu des conséquences de ses résultats sur les décisions de politique publique en Angleterre, aux USA et en France, entre autres), était complètement foireux dans sa programmation même. Mais sur cette information pourtant capitale du point de vue citoyen et démocratique, silence total des médias, qui continent de faire référence à ces chiffres délirants (je ne reviens pas sur le curriculum d’escroc du « Professor lock-down » à l’origine de ces projections, ni sur ses déboires sentimentaux « faites ce que je dis, pas ce que je fais »…).

Deuxième phase : paniquez, la pandémie est vraiment meurtrière (et il tue les enfants !!!!)

Le Covid-19 doit faire un massacre, et il le fera, c’est décidé ! Et les journaux d’égrener chaque jour les chiffres morbides : 100 morts ici, 1 000 morts là, on en est à 10 000 morts dans ce pays, 50 000 aux USA, on vient de dépasser les 100 000 morts dans le monde… Mais que représentent ces chiffres ? Comment les comprendre, les analyser, les interpréter, savoir si c’est juste une « grippette » (comme l’a dit non pas le Prof. Raoult mais bien Michel Cymes, le « Mr. Santé » du service public) ou vraiment la fin du monde ? Bien sûr chacun d’entre nous, s’il imagine visuellement 1 000 ou 10 000 ou 100 000 morts, aura des images de charniers, de fosses communes, de fours crématoires à plein régime (comme on prétend qu’ils le sont à un « niveau industriel » ici chez moi, au Mexique). Mais statistiquement, ça représente quoi ? Est-ce vraiment comparable à la Peste Noire, à la Grippe Espagnole ? Il est évident que ce n’est pas le cas, sinon il y aurait des cadavres partout dans la rue, pas seulement à Quito (soi-disant), mais aussi « chez nous », dans les pays développés. Alors, à quoi ?

Et bien, on sait que la grippe saisonnière, dont pas grand monde ne s’alarme, fait jusqu’à 650 000 morts par an (d’après l’OMS). Les pneumonies et autres infections respiratoires, 2,2 millions de morts par an. Mais alors du coup, avec nos quelques centaines de milliers de morts, on se situe où ? et bien, nettement en dessous de la grippe, et pas loin d’être marginal (quelques %) par rapport aux infections respiratoires. Et là tout à coup, c’est nettement moins flippant, n’est-ce pas ? Mais quel média a fait cet exercice de comparaison et de mise en perspective ? Quel média a cité ces chiffres pourtant disponibles sur le site de l’OMS, indiquant les nombre de morts suivants depuis le début de l’année (au 1er mai 2020) :

  • Coronavirus 237 000
  • Malaria 327 000
  • Suicides 358 000
  • Accidents de la route  450 000
  • Cancer 2 740 000
  • Malnutrition 3 731 000
  • Maladies infectieuses 4 331 000

Donc, ce virus « meurtrier » ne représente que 2% des morts provoquées par les autres causes de mortalité figurant dans cette liste, sachant que celles-ci n’incluent même pas le diabète, les maladies respiratoires (largement imputables à la pollution de l’air) et les maladies cardiovasculaires, autant de conséquences de notre mode de vie « moderne » qui font pourtant chaque année des dizaines de millions de morts (sans parler des « maladies du tiers monde » que sont la diarrhée et ses près de 2 millions de morts par an, ou le VIH/SIDA et ses 1,5 M / an)…

Pour enfoncer le clou, les médias nous parlent de la fameuse « surmortalité » et nous montrent des espèces de « pics » par rapport aux années précédentes. Mais avez-vous remarqué que ces graphiques sont quasi-systématiquement limités aux derniers mois, depuis le démarrage de l’épidémie ? Peut-on en conclure quelque chose ? Pourquoi ne pas prendre en compte un nombre de morts glissants sur un an ? Or, en faisant cela, on aurait également capturé le fait que cette année la grippe saisonnière a fait beaucoup moins de morts que les années précédentes – en tout cas c’est ce que les autorités sanitaires italiennes et françaises, entre autres, ont constaté, formulant l’hypothèse que le Coronavirus aurait surtout tué des personnes très fragiles qui, une autre année, auraient déjà été tuées par la grippe… Du coup, en prenant une mortalité sur 1 an, en « lissant » une sous-mortalité hivernale et une surmortalité printanière, sera-t-on tellement au-dessus des années précédentes, ou bien des derniers pics (2014/15 notamment avait été une année particulièrement meurtrière avec une surmortalité de plus de 18 000 personnes) ? Où se situerait-on par rapport à de précédentes épidémies « hors normes » comme la Grippe asiatique de 1957/58 ou la Grippe de Hong-Kong de 1968/69 ? (on connait la réponse : on serait assez nettement en-dessous – mais faire une « une » là-dessus ferait bien sûr beaucoup moins cliquer les internautes en mal de sensations fortes).

Mais si on avait présenté l’information comme cela, les populations auraient-elles accepté d’être pendant des mois privées de leur liberté et, pour beaucoup, de leur source de revenus ?

Disons un mot des enfants : pas de chance pour les médias à sensation et les vaccinateurs fous, contrairement aux précédentes épidémies de grippe (H5N1 et cie.), celle-ci ne semble pas toucher particulièrement les enfants, qui s’avèrent même être très largement épargnés. Mais à quel « buzz » assistons-nous au moindre décès d’un malheureux gamin, photo de la petite frimousse et interview des parents éplorés à l’appui… pour apprendre ensuite que l’infortuné enfant souffrait de pathologies multiples, voire n’était pas mort du tout du virus… Je passe les gros titres des dernières semaines sur la mystérieuse « maladie de Kawasaki », sans doute l’ « information » la plus anxiogène qu’on ait pu nous sortir pour nous faire croire que nos chers petits, malgré toutes les preuves du contraire, sont malgré tout en danger de morts permanent ! On en est à combien de morts ? Un en France, trois ou quatre en Europe, autant aux USA, une vingtaine dans le monde ? Mais vous savez quelle est la mortalité infantile en France ? Chaque année, entre 3 000 et 4 000 enfants de moins de 10 ans y meurent. Un de plus, c’est terrible pour les parents et la famille (« Rien ne justifie la mort d’un enfant innocent », écrit Albert Camus dans La Peste), mais est-ce que statistiquement ça vaut la peine d’en faire une « breaking news » anxiogène pour les millions de parents qui préparent la reprise des cours ?

Troisième phase : c’est la fin, aucun traitement ne marche (et dans le doute on interdit ceux qui pourraient fonctionner, et on intime au silence ceux qui se veulent rassurant)

Je ne reviens pas sur le déluge de critiques, de procès en « fake news », d’attaques ad nominem (« il n’est pas sérieux voyons, il a les cheveux long ! »), d’articles honteusement à charge et partiaux, contre tous les scientifiques (dont le Prof. Raoult est le plus médiatisé, mais loin d’être le seul) qui osent relativiser la gravité du virus, proposer une piste thérapeutique pas chère, remettre en cause le confinement, voire – suprême blasphème ! – douter de l’utilité d’un vaccin ; la censure sur les « réseaux sociaux » de tout point de vue n’allant pas totalement dans le sens alarmiste de l’OMS ; et même, en France, pays de la Liberté et des Droits de l’Homme, l’interdiction pure et simple faites aux médecins de s’exprimer sur les médicaments qu’ils utilisent, et même d’exercer leur liberté de prescription – avec ces pressions totalement mafieuses de l’Ordre des médecins (poursuites judiciaires, radiation de l’ordre etc.) pour faire « rentrer dans le rang » les « hérétiques »…

Quel média a rapporté l’avis des autorités sanitaires d’un grand nombre de pays qui utilisent la chloroquine et en sont ravis (Sénégal, Algérie, Maroc, mais aussi Grèce, Russie, Portugal, et même l’Italie depuis quelque temps) ? Quel média a traité avec la même et louable réserve sceptique les annonces sensationnalistes sur le Redemsivir (qui s’avère finalement un énorme flop) ? Quel média pour avoir l’honnêteté de révéler les limites, voire la mauvaise foi patente, de toutes les « études » démontrant l’ « inefficacité » de la chloroquine (si on la donne à des patients déjà à l’article de la mort !), voire sa « dangerosité » (augmentation des pathologies cardiaques chez ceux qui en prennent – mais on sait aujourd’hui que c’est le virus lui-même qui provoque cela et qu’on le constate aussi chez ceux qui n’en prennent pas !) ? Que la chloroquine (+ azithromycine) soit un « cocktail miracle », qu’elle ait une efficacité réelle mais limitée, ou bien qu’elle ne marche pas du tout, la façon dont les médias et les autorités se sont acharnés à convaincre qu’il ne fallait pas l’utiliser – allant même jusqu’à l’interdire – est assez stupéfiante…

Quatrième phase : les chiffres ne sont pas si élevés que cela, mais ils sont très largement sous-estimés !

Devant l’évidence que les chiffres de mortalités ne sont finalement pas si élevés que cela, les autorités et les médias jouent la carte classique du « oui, mais le nombre de morts est très largement sous-estimé, il y en a en fait 10%, 50%, le double, 5 fois, 10 fois, 100 fois plus !!! »

Sur quoi se basent ces « estimations » ? Les plus spectaculaires partent du principe que, forcément, les « régimes » chinois et russes « mentent » sur leurs chiffres pour cacher la « vérité », alors que chez nous, c’est bien connu, la transparence est de mise. Pourtant, aucune preuve crédible à l’appui de ces affirmations, en tout cas rien qui permette de démontrer que les autorités de ces pays ont plus ou moins menti que dans nos contrées « démocratiques ». Certains « journalistes », depuis leurs petits 2-pièces parisiens, tentent des calculs plus ou moins audacieux, par exemple à partir de photos d’un stock de « milliers » d’urnes dans un funérarium du Wuhan, pour montrer que le nombre de morts est « astronomiquement » supérieur aux chiffres officiels ; mais même en poussant leurs multiplications dans leurs derniers retranchements, ils arrivent à peine à 50 000 morts pour la province, 100 000 pour toute la Chine – ce qui, pour une population de 1,4 milliard d’habitants, fait à peine 70 morts par millions d’habitants – on en est entre 400 et 600 pour l’Italie, la France, l’Espagne, la Belgique et l’Angleterre…

Même dans nos pays, les chiffres ne reflèteraient supposément pas l’ampleur du désastre, ils ne tiendraient pas compte des maisons de retraite, des « morts à la maison », ou pas testés, ou pas encore rentrés dans les registres communaux, ou que sais-je encore… Pourtant, dans le même temps, d’autres éléments tendent à montrer qu’au contraire les chiffres sont largement surestimés : on classe comme « mort du coronavirus » toute personne morte en ayant le virus, même si celui-ci n’est pas du tout la cause de la mort ; on compte même les morts qui présentent des « symptômes » évoquant le virus, mais qui pourraient tout aussi bien être la grippe. Aux USA, on vient d’apprendre que les hôpitaux privés étaient dédommagés royalement par l’Etat, via le CARES Act, pour chaque patient hospitalisé qui serait « présumé » atteint du virus : autant dire que les managers de ces établissements sont très fortement incités à déclarer comme « présumé COVID-19 » à peu près tout et n’importe quoi, y compris en antidatant les causes de décès ! Et comme en plus, par une décision administrative opportune, on n’autopsie pas les patients « présumés morts » du coronavirus, aucun moyen de vérifier après coup… Mais on peut compter sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et autre YouTube) pour soigneusement détecter et retirer manu-militari tout témoignage allant dans le sens de cette escroquerie morbide…

Cinquième phase : ne vous relâchez pas, on a évité le pire grâce au confinement, mais il va y avoir une seconde vague, et même une troisième, une quatrième, ça ne s’arrêtera en fait jamais !

Lorsque, devant l’évidence, les populations comment à se rendre compte que la situation est très loin d’être aussi catastrophique qu’on nous l’assène à longueur de journée depuis 2 mois, vient l’argument-qui-tue : « oui, OK, mais on a évité le pire grâce au confinement, sans cela, on aurait vraiment eu un désastre sanitaire ». En gros, le fait qu’il n’y a pas eu beaucoup de morts est la preuve qu’il y en aurait eu d’innombrables : un bel exemple d’argument circulaire auto-alimenté… Pourtant, l’exemple de pays qui n’ont pas confiné (Suède, Allemagne, Corée du Sud…) et n’ont pas eu plus de morts que les pays confinés, en tout cas très nettement moins qu’annoncé (en Suède, rappelons-le, 3 500 morts pour une prévision de 100 000 par l’inénarrable Neil Ferguson), vient ruiner à néant ce sophisme éhonté.

Mais nos autorités et leurs médias stipendiés ne s’arrêtent pas à de tels détails, puisqu’ils gardent sous la main leur meilleur « argument » : la « seconde vague », le « retour à l’hiver prochain », « pendant 2 ou 3 ans », pourquoi pas « pour toujours », bref, il va falloir « apprendre à vivre avec le virus », « se reconfiner régulièrement », jusqu’à ce que, of course, on ait « mis au point un vaccin »… Avec une démonstration totalement cynique à l’appui (mais peut-être ne s’en rendent-ils pas compte) : après avoir prétendu, comme l’OMS, que ceux qui avaient contracté la maladie ne développaient pas d’anticorps (on sait que c’était du bullshit et qu’en fait jusqu’à 99% des infectés en développent), on nous explique maintenant tout tranquillou que, « du fait du confinement », nous n’avons pas pu acquérir la fameuse « immunité collective », et que par conséquence, dès qu’on lèvera ledit confinement, ça repartira de plus belle ! On vous confine pour vous sauver, et puis on vous explique que vous êtes foutus parce que vous vous êtes confinés… On n’est décidément pas loin de la « prophétie auto-réalisatrice », comme on dit.

Mais là aussi aucune véritable preuve (à part de nouvelles « modélisations » dont les hypothèses sont tout aussi irréalistes que les précédentes, par exemple ne pas tenir compte du caractère saisonnier de ce type d’épidémie)… Alors les médias font ce qu’ils peuvent pour maintenir la pression, à coup de gros titres sur l’ « inquiétude » (d’on ne sait pas qui) devant le « risque » d’un « rebond » en Chine, en Corée du Sud, en Allemagne – sans jamais se demander si les chiffres réels confirment ou non ces sinistres prédictions ; on nous trouve chaque jour l’exemple d’un pays déconfiné ou le nombre d’infectés ou de morts « repart à la hausse » (alors que bien entendu lorsqu’un virus se résorbe ce n’est jamais en ligne droite, on oscille constamment à la hausse et à la baisse autour d’une courbe en cloche, et donc dire « il y a eu 1 00 infectés de plus aujourd’hui qu’hier » n’a aucun sens, parce que peut-être qu’hier il y en avait 1 000 de moins qu’avant-hier). Mais quel média va prendre la peine de présenter un graphique qui montrerait l’ « aplatissement » de la courbe de mortalité ou le fait qu’on se situe tout en bas de la « courbe en cloche » typique des épidémies saisonnières ? Par contre, savoir qu’un Coréen gay a réinfecté une grappe de clubbers dans un quartier chaud de la capitale, ça, on y a droit pendant une semaine avec mines graves des « experts » et des « éditorialistes » appelant solennellement nos autorités à repousser aux calendes grecques la sortie de confinement…

Dernière phase : les ravages du confinement…

Là, on atteint le summum du cynisme et de la malhonnêteté intellectuelle : après nous avoir expliqué en long et en large qu’il fallait se confiner « pour notre biens », et alors qu’on en sort à peine, on commence déjà à nous expliquer en long et en large les prochaines catastrophes que provoquera… le confinement ! Risque augmenté de retour de la pandémie par insuffisance de l’immunité collective, donc, voire même contagion a posteriori plus élevée dans la cellule familiale confinée qu’au travail ou à l’école ; augmentation des autres causes de mortalité (moins ou mal prises en charge pendant la « pandémie »), troubles mentaux liés à l’enfermement et au manque d’interactions sociales, suicides, dépressions et pathologies liés à la ruine économique, maintenant risque de pénurie alimentaire… Et les médias de citer d’autres « projections » annonçant que l’enfermement de la population et l’effondrement économique subséquent pourrait provoquer des centaines de milliers, voire des millions de morts… Ca ne vous rappelle rien ? c’est exactement ce qu’on était censé avoir si on ne confinait pas ! Sauf que ça revient à reprendre tout à coup, après les avoir ridiculisés, stigmatisés (« virosceptique ! ») ou censurés, les arguments de ceux qui clamaient que le confinement était une folie !

Un exemple : une étude a montré que « plus de 75.000 personnes pourraient décéder aux États-Unis des conséquences du confinement dans les 10 ans à venir, en raison de l’abus de médicaments, d’alcool et de suicides » ; le nombre de morts « collatéraux » parmi les personnes socialement vulnérables pourraient représenter in fine « de 27.644 morts à 154.037 en cas de crise prolongée ». Pourra-t-on un jour démontrer que ces chiffres restent significativement inférieurs aux morts supplémentaires du Coronavirus qu’on aurait eu sans confinement ? D’autres experts ont calculé qu’il pourrait y avoir eu jusqu’à 6,3 millions de personnes de plus dans le monde qui auront contracté la tuberculose à cause du confinement, entraînant jusqu’à 1,4 millions de morts dans les 5 prochaines années. Oui, vous avez bien lu, 1,4 millions de morts en plus à cause du confinement. Pour une… grosse grippe !?!?!

Bon, l’honnête intellectuelle oblige à dire que ces dernières estimations viennent de l’Imperial College London, désormais célèbre pour ses aberrantes projections de morts du Covid-19.

……

Que peut-on en déduire de cela ?

Que, depuis les attentats du 11 septembre 2001 (presque 20 ans déjà…), l’Occident vit dans la peur et l’angoisse permanente, une ambiance oppressante, anxiogène, soigneusement alimentée par nos gouvernants et nos médias, dans laquelle les populations épuisées par une vie de plus en plus aliénante et précaire sont en tension permanente et résignée, non dénuée de fascination masochiste, du prochain attentat, de la prochaine fermeture d’usine, de la prochaine hausse d’impôt, « réforme » des retraites ou « dépoussiérage » du code du travail, de la prochaine crise bancaire qui nous pend au nez (et qui, du reste, a commencé juste avant l’épidémie), sans parler de l’invasion imminente des forces du Pacte de Varsovie – pardon, je veux dire des manœuvres de « déstabilisation » du « régime » de Vladimir Poutine. Ce virus n’est que la cerise sur le gâteau, le couronnement inespéré de l’édifice de la peur, le prétexte «  too good to be true » pour parachever le système de surveillance et de répression de la pensée, donner un nouveau tour de vis aux « politiques d’austérités », justifier le plus vaste détournement de fonds de l’histoire de l’humanité au profit des grands détenteurs du capital et de leurs obligés (via les masses astronomiques de fausse monnaie en train d’être injectées dans les circuits financiers – comme dans un bon tour de magie, « détourner l’attention » est ici le truc). Le symptôme d’une civilisation occidentale incapable de supporter l’idée de sa finitude et de la mort inéluctable de toute existence ; le fantasme millénariste de quelques turbo-milliardaires qui se prennent à la fois pour des Oracles, des Rédempteurs et des Dieux ; la putasserie d’un système médiatique basé sur le « clic » frénétique des Internautes (et bien sûr, un gros titre qui contient les mots-clefs « Inquiétude », « Alarmant », « Pire que prévu » ou « Enfant mort » fera beaucoup plus de vue qu’un autre qui contient « Rassurant », « Moins grave qu’anticipé » ou « Rien d’inhabituel ») ; la fourberie d’une petite élite transnationale qui saura toujours profiter d’une bonne crise pour s’enrichir encore davantage – ou, si le navire coule vraiment, montrer les premiers dans les canaux de sauvetage…


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