🎬 Le gouvernement ne s’opposera pas à la fermeture d’usines de Renault

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SOURCE : Le Télégramme

Alors que quatre usines de Renault sont menacées de fermeture en France, Bruno Le Maire a annoncé, ce lundi, que le gouvernement ne s’opposerait pas à cette décision

Bruno Le Maire a clarifié la position du gouvernement. Invité ce lundi sur l’antenne de BFMTV, le ministre de l’Économie a annoncé que le gouvernement ne s’opposerait pas à la fermeture d’usines de Renault. Quatre sites sont menacés en France, dont la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56).

« Cette politique a échoué. [Cette politique] qui consiste à faire de grandes proclamations devant les micros [de radio, NDLR] le matin, en disant : « J’exige de Renault qu’il ne ferme aucun site et ne se sépare d’aucun salarié ». Ainsi, Renault sera toujours moins compétitif, toujours en péril et dans deux ou trois ans, un ministre de l’Économie sera obligé de dire qu’on met la clef sous la porte », a affirmé Bruno Le Maire.

Baisse d’impôts pour les industries

Néanmoins, en tant qu’actionnaire de Renault (15 % du capital), l’État veut se montrer vigilant quant à la future direction prise par le constructeur automobile. « Bien sûr que l’on sera attentif à chaque emploi, mais nous voulons laisser la possibilité à Renault d’adapter son outil de production, en faisant attention à certains choix. J’ai déjà dit que le site de Flins ne devrait pas fermer, parce qu’il n’y a pas de raison de le faire selon nous et je vous le dis en tant qu’actionnaire de Renault. Mais il peut y avoir d’autres choix, nécessaires, qui permettront de produire de nouveaux véhicules sur le territoire et de rapatrier la production de voitures électriques », a fait valoir Bruno Le Maire.

Face « à la concurrence féroce » qui règne sur le marché de l’automobile, le patron de Bercy veut que Renault soit « compétitif et attractif ». Pour ce faire, Bruno Le Maire compte, notamment, sur une baisse de la fiscalité : « Il faut continuer à baisse les impôts qui pèsent sur les entreprises industrielles. Je pense, en particulier, aux impôts de production et à la contribution sociale de solidarité des sociétés. Nous devons alléger les charges sociales pour qu’on puisse recréer des emplois industriels, relocaliser et rouvrir des usines en France ».


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