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SOURCE : Analyse communiste internationale
Londres, 15 août (Prensa Latina) Des dizaines de personnes ici présentes ont exigé la livraison de l’or que la Banque d’Angleterre refuse de restituer au Venezuela sous prétexte que le Royaume-Uni ne reconnaît pas le gouvernement du président Nicolas Maduro.
Les manifestants appelés par la campagne “Viva Venezuela” du Groupe communiste révolutionnaire (GCR) se sont rassemblés devant le siège de l’institution bancaire dans la City de Londres, en criant “Viva Venezuela”, “Viva Maduro” et “Hands off Venezuela”.
Plusieurs des intervenants qui ont pris part à la manifestation ont accusé la Banque d’Angleterre de violer la souveraineté du pays sud-américain et de tenter d’aller à l’encontre du droit international, a assuré le GCR dans une déclaration envoyée à la Prensa Latina.
Ils ont également dénoncé l’hypocrisie et le comportement antidémocratique de la classe dirigeante britannique, ainsi que la complicité des grands médias, en plus de souligner les réalisations de la révolution bolivarienne au Venezuela, ajoute le texte.
En juillet dernier, la Haute Cour de Londres s’est prononcée contre la Banque centrale du Venezuela (BCV), qui a poursuivi son homologue britannique pour avoir refusé de lui remettre l’équivalent de 1,2 milliard de dollars de l’or qu’elle détient dans ses coffres, dont elle a besoin pour financer la lutte contre Covid-19 dans ce pays d’Amérique du Sud.
Selon le juge Nigel Teare de l’époque, ces réserves devaient être remises au conseil nommé par le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaidó, que le gouvernement britannique a reconnu comme son leader en 2019 par une déclaration de Jeremy Hunt, alors ministre des affaires étrangères.
Les avocats de la BCV, qui ont fait appel du jugement, soutiennent toutefois que Londres n’a jamais rompu les relations diplomatiques avec le gouvernement du président constitutionnel du Venezuela, Nicolas Maduro, et que les deux pays maintiennent leurs ambassadeurs respectifs accrédités à Londres et à Caracas.
Dans de récentes déclarations à la Prensa Latina, le cabinet d’avocats londonien représentant la banque vénézuélienne s’est demandé si une simple déclaration de reconnaissance par le gouvernement britannique suffirait pour enlever à un autre pays le contrôle de ses actifs.
L’appel de la sentence du juge Teare a été fixé à la fin du mois de septembre dans la capitale.
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