AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.
SOURCE : Arguments pour la lutte sociale
L’épidémie de Covid est très clairement en train de remonter fortement en France, ce qui était parfaitement prévisible et prévu.
L’exécutif Macron/Castex ne veut surtout pas de grands reconfinements. Il est, dans sa « gestion » de la reprise épidémique, tout aussi nul, dangereux et contre-productif qu’il l’avait été durant tout le premier semestre de l’année 2020.
Alors qu’il veut rendre obligatoire le port du masque dans toutes les entreprises, il refuse la gratuité des masques et n’envisage aucune compensation pour une précaution sanitaire nécessaire mais constituant une détérioration des conditions de travail pour le plus grand nombre. Il ne prend aucune mesure pour assurer dans toutes les entreprises, magasins et établissements publics une ventilation saine sans brassage permanent de l’air ambiant.
Et « en même temps » le discrédité ministre de l’Éducation nationale Blanquer maintient pour la rentrée scolaire un protocole allégé datant d’avant la reprise épidémique, ne revient pas sur ses contre-réformes, notamment celle du lycée, qui multiplie les brassages d’élèves, et maintient l’ensemble de ses attaques contre l’offre de service public.
Dans cette situation d’opacité, d’irresponsabilité venant d’en haut, l’exigence de transparence et de moyens est impérative. Force est de constater que les organisations syndicales et la gauche ont laissé le champ ouvert aux dérives complotistes systématiquement alimentées par des réseaux d’extrême-droite, créant une situation assez grave d’opposition « antisystème » à la science et à la raison, dérive politique en dehors de tous repères sociaux. Ainsi, le ralliement à la thématique « anti-masques » de groupes de Gilets jaunes ne signifie ni plus ni moins que leur mort politique.
Ce qui explique que ce champ ait été laissé libre aux dérives et au délire, c’est le refus de nos organisations d’affronter ici et maintenant Macron, pour le chasser. Les déclarations de candidatures pour 2022 et la focalisation de l’attention sur les grenouillages entre appareils en vue des présidentielles ont une fonction profonde : protéger Macron.
En Bélarus, le peuple et la classe ouvrière sont dressés pour chasser le président-dictateur.
Au Mali, un secteur de l’armée sous la pression de l’immense majorité populaire a fait partir le président, et doit à son tour céder la place à l’organisation populaire et aux élections libres.
Plus fort que jamais, disons :
-
- Non aux licenciements !
-
- Gratuité des masques pour toutes et tous !
-
- Défense des services publics !
-
- Abrogations des lois antisociales de Macron (ordonnances contre le Code du travail, loi dite de transformation de la Fonction publique, attaques contre l’Hôpital public, Parcoursup, réforme du Bac, réforme ferroviaire …) !
Et donc : Dehors Macron !