David Dufresne : “En critiquant la police, on s’en prend plein la gueule”

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SOURCE : Ballast

Passé de la presse rock au reportage pour la grande presse, dans les années 1990, David Dufresne s’est peu à peu éloigné du journalisme — un « journalisme de pesticides », dit-il, obnubilé par la nouveauté et la surface de l’information — pour travailler sur le long cours : une enquête consacrée au maintien de l’ordre, suivie d’une autre sur l’affaire Tarnac. Si la musique n’est jamais bien loin (un livre sur un club de rock, un autre sur Brel), c’est par son compte Twitter et son interpellation « Allô Place Beauveau », lancée en plein soulèvement des gilets jaunes, que Dufresne s’est imposé comme l’une des voix médiatiques critiques de la violence policière et étatique. En 2019, il racontait, sous les traits de son alter ego Étienne Dardel, cette mobilisation écrasée dans les pages du roman Dernière sommation ; il revient dessus, au cinéma cette fois, avec Un pays qui se tient sage. L’occasion de le retrouver, convivial, autour d’un café sous le soleil de plomb de la capitale.


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