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SOURCE : France télévision
Les motifs exacts de ces échauffourées ne sont pas connus, mais elles interviennent dans un contexte d’instabilité politique et de dégradation de la situation sociale dans le pays.
Plus de 600 personnes ont été arrêtées après une troisième nuit d’émeutes dans plusieurs villes de Tunisie, a indiqué le ministère de l’Intérieur lundi 18 janvier. Le porte-parole du ministère, Khaled Hayouni, a évoqué des groupes de personnes entre 15 et 25 ans qui ont “brûlé des pneus et des poubelles afin d’entraver les mouvements des forces de sécurité”.
Les motifs exacts de ces échauffourées ne sont pas connus, mais elles interviennent dans un contexte d’instabilité politique et de dégradation de la situation sociale en Tunisie.
La police déployée
Les heurts ont éclaté dans des zones marginalisées, frappées de plein fouet par la crise économique inédite, la pandémie de Covid-19 ayant mis à mal un début de reprise, alors que la classe politique, divisée, est paralysée.
La police, déployée en nombre dans des dizaines de localités, dont le vaste quartier populaire d’Ettadhamen, en périphérie de Tunis, a été prise pour cible par des protestataires. Des pillages ont également eu lieu dans certaines zones.