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SOURCE : Arguments pour la lutte sociale
Hier soir, ayant probablement peur de l’appel par les paysans à une nouvelle marche vers le Parlement le 1er février appuyée par une grève des fonctionnaires et des employés de banque ce jour-là, le gouvernement d’extrême droite de Modi a mobilisé ses milices de gangsters fascistes appuyées par des forces paramilitaires et des policiers en nombre, soutenus par une importante campagne de presse inventant de toutes pièces des pseudo-violences paysannes, coupant également internet dans l’Haryana pour faire évacuer de force un des campements paysans aux portes de Delhi, Ghazipur.
C’était la porte ouverte à l’évacuation de tous les campements et à une répression en masse.
En même temps, le gouvernement faisait arrêter un certain nombre de leaders paysans et envoyait ses troupes pour bloquer les autres campements de Singhu, Tikrit et d’autres afin qu’ils ne puissent pas soutenir ceux de Ghazipur.
Par ailleurs il faisait évacuer des campements plus petits et massait des troupes auprès de tous les péages autoroutiers occupés dans l’Haryana tout en faisant matraquer violemment des enseignants qui manifestaient dans le le Tripura…
Il n’avait pas compté sur la détermination des paysans.
Appelés à la résistance jusqu’au bout par les leaders paysans et notamment Rakesh Tikait déclarant qu’il ne quitterait Ghazipur qu’avec une balle dans la tête, devenu le héros du moment, des paysans se levaient en masse et partaient de partout avec de très nombreux jeunes, de leurs villages de l’Haryana, du Rajasthan, de l’Uttar Pradesh, du Pendjab pour commencer à atteindre la porte de Ghazipur vers minuit. Ils mettaient alors en fuite les bandes de gangsters fascistes du pouvoir tandis que les policiers et les forces paramilitaires jugeaient plus prudent de plier bagages et de se sauver également.
Le coup de force a échoué. La marche en avant des paysans et leurs soutiens vers la révolution continue.
JC
Le camp de Ghazipur :
Les policiers matraquent les enseignants :
Des paysans arrivent de partout en pleine nuit à Ghazipur :
Des paysans sont arrivés toute la nuit et il n’y a jamais eu autant de monde à la porte de Ghazipur :
La police ayant fait couper l’eau et l’électricité à Ghazipur, les paysans amènent des citernes d’eau :