APPEL À UN RÉSEAU ÉCOSOCIALISTE MONDIAL

AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.

SOURCE : Gauche anticapitaliste

Face à la déstabilisation accélérée du climat et à la destruction de la biodiversité, un mouvement de masse est né qui a pris les formes de grèves de la jeunesse et d’actions de désobéissance civile. Porteur d’un grand espoir, ce mouvement est mis au défi de dégager une alternative au capitalisme, car celui-ci ne pourra rien résoudre. C’est à cette tâche que des militant.e.s et des groupes écosocialistes investi.e.s dans le mouvement veulent contribuer lançant l’appel ci-dessous à former un réseau mondial. Plusieurs membres de la IVe Internationale (Michael Löwy, Alan Thornett, Hugo Blanco et Daniel Tanuro) figurent parmi les premiers signataires de cet appel pluraliste, dont nous publions ci-dessous la traduction en français. La Gauche anticapitaliste soutient cette initiative et appelle toustes celleux qui se reconnaissent dans l’écosocialisme dans notre pays à faire de même.

PRINCIPES CLÉS

Nous sommes confronté.e.s à une crise environnementale généralisée dont le changement climatique est l’élément principal. Cette crise est extrêmement urgente et menace l’avenir de l’humanité et d’innombrables autres espèces.

La cause de cette crise est le capitalisme – un système économique et social basé sur une exploitation compétitive et une production à but lucratif.

Résoudre cette crise et y survivre implique une rupture mondiale avec le capitalisme et son remplacement par le socialisme – un système économique et social basé sur la propriété collective des principales forces de production et de planification démocratique.

Pour y parvenir, il faut une mobilisation mondiale des forces populaires à la base, en convergence avec d’autres luttes pour la justice sociale.

Une telle mobilisation nécessite un engagement en faveur d’une transition véritablement juste, c’est-à-dire qui ne soit pas basée sur les attaques contre l’emploi et le niveau de vie de la masse des travailleur.euse.s, une transition qui reconnaisse l’immense inégalité entre le Nord et le Sud en termes de responsabilité historique du changement climatique et de ses effets immédiats.

La mobilisation unie dont nous avons besoin requiert également une opposition à toute oppression raciste, sexiste, nationale, homophobe et transphobe.


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