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SOURCE : Acta
Dans la continuité de notre premier entretien croisé entre une élève et un professeur de l’université Paris Diderot, il nous a semblé nécessaire d’aller à la rencontre du sociologue Hugo Harari-Kermadec, afin de cerner le détail des enjeux de la réforme LPPR (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche) et l’impact de celle-ci sur les étudiants. Entre précarisation et individualisation, le sociologue décortique un projet de loi qui s’inscrit dans l’accélération des processus néo-libéraux qui visent à détruire le service public et produire un discours où la réussite serait avant tout individuelle.
Face à cela, la date du 5 mars semble coïncider avec la volonté de franchir un cap dans la grève, en la rendant effective, et de construire un rapport de force davantage antagonique avec les institutions.