Face à la grève qui se préparait, déjà, la direction de la RATP avait engagé une série de poursuites disciplinaires pour tenter d’intimider les miliant.e.s syndicaux.ales, avec la convocation de délégué.e.s du dépôt de Flandres en conseil de discipline. Pendant la grève, la direction de la RATP, au service de Macron, poursuit et intensifie sa politique de répression pour essayer de casser la grève.
C’est dans cette perspective qu’il faut interpréter le conseil de discipline contre Yassine, un délégué CGT du dépôt de bus de Vitry et celui contre Hani, délégué du RS-RATP du dépôt de bus Belliard. Ils sont tous les deux menacés de révocation.
Nous devons être toutes et tous uni.e.s contre cette répression patronale qui vise à casser notre grève. Une attaque contre l’un.e d’entre nous est une attaque contre toutes et tous. En même temps, ces rassemblements regroupant souvent des centaines de grévistes doivent être aussi l’occasion de discuter démocratiquement la stratégie pour permettre à notre grève de gagner. Car la meilleure défense contre ces attaques patronales et gouvernementales, c’est le renforcement et l’extension de la grève.
C’est en ce sens que nous appelons les salarié.e.s de la RATP et d’autres secteurs à participer le plus massivement possible aux rassemblements prévus en ce sens :