En Iran, la contestation s’attaque aux symboles du régime

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SOURCE : Bastamag

Un temps éclipsé par les tensions avec les États-Unis, le soulèvement populaire a vite repris contre le régime iranien. Face à la censure de l’information, plusieurs membres du collectif « La Chapelle debout », qui suivent la situation de près, décrivent dans ce texte l’état de la mobilisation et la situation dans le pays. Ils en appellent à la solidarité avec les Iraniens et Iraniennes en lutte.

Depuis l’élimination, le 3 janvier à Bagdad, du général iranien Qassem Solemaini, le monde entier craint une escalade guerrière entre l’Iran et les États-Unis. Après la frappe de drone qui a tué le numéro un de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution, la République islamique a mis en scène un grand deuil national avec pour mot d’ordre : « La vengeance sera terrible ».

Les images de ces défilés, prises et diffusées par les médias officiels iraniens, ont bénéficié d’une couverture médiatique massive contrastant avec les révoltes du mois de novembre 2019 dans plus de 130 villes du pays, violemment réprimées à huit clos. Ces défilés et leur écho médiatique ont permis au régime d’effacer pendant quelques jours la mémoire du sang versé en novembre, et de produire une image d’unité nationale.


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