AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.
SOURCE : autonomy.work
Pour une bonne visualisation des graphiques, voir l’article original
Nous vous mettons ci-dessous une traduction automatique de cet article remarquable (sans les graphs)
Le virus COVID-19 se propage à travers la population du Royaume-Uni par contact humain étroit (par exemple via la respiration et le contact avec des surfaces partagées). Les travailleurs occupant un emploi qui les mettent en contact étroit avec les autres et / ou ceux qui entrent régulièrement en contact avec des maladies ou des infections sont les plus à risque.
Dans les graphiques interactifs sur cette page, nous avons tracé 273 professions différentes au Royaume-Uni en fonction du nombre de personnes employées dans chacune, du niveau de proximité physique que chaque emploi requiert et de l’exposition aux maladies ou infections que chaque emploi implique.
Chaque orbe bleu représente une occupation: si vous survolez chacun d’eux, vous verrez une lecture d’informations, y compris le nombre d’hommes et de femmes qui font ce travail et le salaire médian. Plus l’orbe est grand, plus il y a de personnes employées dans cette profession. Vous constaterez que chaque travail a également un score qui le classe pour l’exposition et la proximité physique. Les assistants commerciaux, par exemple, ont une grande proximité avec les autres (score 69), mais une faible exposition – généralement – aux maladies ou infections (score 19). Les infirmières obtiennent des résultats élevés sur les deux fronts: elles impliquent une grande proximité physique (94) et une forte exposition aux maladies et infections (95).
Nous avons ensuite utilisé ces données pour créer un facteur d’indication de risque (FRR) qui peut utilement déterminer le risque d’infection au COVID-19 pour les travailleurs de ces professions. Ci-dessous, nous avons décompressé ces données dans différents graphiques afin de mettre en évidence les principales conclusions. Bien que les résultats ne soient qu’indicatifs, ils révèlent beaucoup sur le marché du travail britannique et les travailleurs qui seront les plus touchés par la crise COVID-19.
Vous pouvez organiser les graphiques de différentes manières, en traçant les professions par rapport à différentes mesures en basculant les boutons correspondants. Si vous recherchez un titre d’emploi, l’orbe correspondant sera mis en surbrillance dans le tableau afin que vous puissiez le trouver plus facilement. Nous utilisons des titres de professions tels que fournis par le système SOC de l’ONS .
Méthode
Notre étude est similaire à celle que le New York Times a publiée récemment, même si nous nous sommes concentrés sur le contexte britannique et avons intégré différentes données pour révéler de nouvelles informations.
Pour faire l’intrigue, nous avons utilisé la base de données O * NET qui contient des informations détaillées sur des milliers de professions aux États- Unis.Dans leur étude qui utilise des enquêtes, ils ont déployé un système de notation quant à la fois à l’exposition à la maladie et à l’infection de chaque emploi, ainsi que la proximité physique des autres que ces emplois impliquent. Ils fournissent:
- Un score pour l’ exposition aux maladies et aux infections dans le cadre de l’activité quotidienne au travail.
«À quelle fréquence ce travail nécessite-t-il une exposition à des maladies / infections?»
0 – Jamais
25 – Une fois par mois ou plus mais pas toutes les semaines
50 – Une fois par an ou plus mais pas tous les mois
75 – Une fois par semaine ou plus mais pas tous les jours
100 – Chaque jour
- Un score pour la proximité physique des autres dans laquelle le travail place le travailleur.
«Dans quelle mesure ce travail nécessite-t-il que le travailleur exécute des tâches à proximité physique d’autres personnes?»
0 – Je ne travaille pas à proximité d’autres personnes (au-delà de 100 pieds)
25 – Je travaille avec les autres mais pas en étroite collaboration (ex: bureau privé)
50 – Légèrement proche (par exemple, bureau partagé)
75 – Modérément rapproché (sans lien de dépendance)
100 – Très proche (toucher proche)
Les réponses pour chaque profession incluent des valeurs comprises entre 0 et 25 ou 75 et 100, par exemple. Proximité = 83, exposition = 63.
Nous avons apparié les professions américaines dans O * NET avec le système de classification professionnelle standard de l’ONS, ce qui nous permet de comprendre ce que ces mesures signifient pour les emplois basés au Royaume-Uni. Nous pourrions ensuite ventiler ces informations en utilisant les données sur l’emploi de l’ONS pour révéler le nombre d’hommes et de femmes estimés travailler dans chaque profession, ainsi que le salaire médian.
Principales conclusions
+ 22 des 28 professions présentant le facteur de risque le plus élevé peuvent être classées comme «travailleurs clés»
Il y a 28 professions qui représentent des emplois à «risque élevé» et 22 de ces rôles peuvent être classés comme des professions de «travailleurs clés». Cela signifie que bon nombre de ces travailleurs devront encore travailler même dans une situation de «verrouillage». Ces travailleurs sont indispensables à l’heure actuelle et sont en même temps les plus vulnérables à COVID-19.
+ Près de 11 millions de personnes occupent des emplois qui peuvent être classés comme présentant un risque significatif d’exposition au COVID-19
+ Il y a 9 millions de travailleurs dans des professions qui impliquent des niveaux élevés de proximité physique avec d’autres personnes
+ 77% des effectifs «à haut risque» sont des femmes
+ Les travailleurs de la santé sont les plus exposés de tous les groupes professionnels
+ Le salaire moyen des travailleurs dans les professions à haut risque est inférieur au salaire hebdomadaire médian au Royaume-Uni
+ Plus d’un million d’emplois à haut risque versent des salaires de misère
+ 98% des travailleurs occupant des emplois à haut risque qui reçoivent un salaire de misère sont des femmes
Les femmes représentent 98% de l’emploi dans des postes à haut risque et rémunérés pour la pauvreté. En revanche, seuls 2% des postes à risque élevé de pauvreté sont assumés par des hommes.