Crise de l’UPR: François Asselineau, président de l’UPR, accusé de harcèlement

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SOURCE : Le Monde

Des cadres du mouvement dénoncent « des faits d’une exceptionnelle gravité » et réclament sa démission. Le président du mouvement dément.

L’Union populaire républicaine (UPR) est en crise. François Asselineau, le président du mouvement qui prône le Frexit (une sortie de la France de l’Union européenne) est accusé de harcèlement par des cadres de son parti, qui réclament sa « démission » dans un courrier publié par Le Figaro .

Dans cette lettre, 38 cadres du mouvement, dont la moitié font partie du bureau national (qui compte au total 29 membres), affirment que « des faits d’une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du bureau national ».

« Nous avons connaissance de documents et de témoignages indiquant l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de votre part [à l’égard de collaborateurs de l’UPR], et ce dans le cadre professionnel, qui ont été source de graves souffrances psychologiques. »

Ils comparent ces agissements « absolument intolérables et irréparables » à « l’affaire des costumes de M. Fillon ou des mœurs de MM. Strauss-Kahn et Griveaux ».

« Discrédité pour diriger l’UPR »

« Compte tenu des faits graves énumérés ci-dessus, nous considérons que vous êtes discrédité pour continuer à diriger l’UPR. Dans ces conditions, il vous appartient a minima de vous expliquer devant les membres du bureau national sur les faits ci-dessus, qui devraient selon nous vous conduire inéluctablement à la démission », ajoutent les cadres de l’UPR.

Les signataires de la lettre dénoncent, en outre, des « problèmes récurrents jamais solutionnés de communication interne, de piètre management, qui écrase les personnes et bride les initiatives ». Ils évoquent également de « nombreux départs » de militants, dont le nombre rendu public ne correspond pas à « la réalité du fichier »d’adhésion de la formation, qui revendique 39 000 adhérents.

Dans un billet publié dans la nuit de mardi à mercredi sur son compte Facebook, l’ancien candidat à la présidentielle « dément catégoriquement les allégations infamantes de l’article du Figaro, attentatoires à son honneur, à sa probité et à la préservation de sa vie privée et familiale ». Il dénonce une « opération boule puante, probablement pilotée par une officine », et appelle ses adhérents « à ne pas se laisser intimider ».

Il a promis sur Facebook la réunion d’un bureau national « à l’issue du confinement » et note « que ni dépôt de plainte, ni procédure prud’homale ne viennent étayer » les accusations. Le parti doit tenir son congrès, qui a lieu tous les trois ans, à la fin de l’année.


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