MACRON EST-IL D’EXTRÊME DROITE ?

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SOURCE : Nantes révoltée

Macron ne doit son pouvoir qu’à un sombre chantage : celui du « vote utile », du « barrage à l’extrême droite », du « moins pire ». Ces derniers mois, il multiplie sans complexe les clins d’œils à l’extrême droite, le plus récent étant son soutien affiché à Eric Zemmour.

4 exemples récents :

🔴 Le 30 octobre 2019 : Macron invite dans son avion personnel des journalistes d’extrême droite : il accorde à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles une interview exclusive. Lors de la discussion, il se lâche complètement, et sort des réflexions clairement Lepénistes. L’Élysée tente de rattraper le coup, mais les faits sont là : Macron reprend les idées de l’extrême droite, et choisit de leur offrir un coup de projecteur phénoménal.

🔴 Novembre 2019 : l’ancien dirigeant de l’Action Française Elie Hatem, nostalgique de Pétain et de la collaboration, adepte de Charles Maurras et de « l’antisémitisme d’Etat » est reçu en grande pompe à l’Elysée. Le militant pétaniste fait même un selfie avec le président et sa femme.

🔴 11 février 2020 : Macron intervient devant les députés de son pari. Il reprend tout le lexique du Front National, « immigration », « insécurité », « séparatisme ». Pour appuyer la démonstration, il reprend à son compte une théorie de Charles Maurras, militant royaliste et pétainiste et dirigeant de l’Action Française : la distinction entre « pays légal » et « pays réel ». Une référence à peine voilée à l’extrême droite la plus réactionnaire.

🔴1er Mai 2020 : Macron appelle pendant 45 minutes le chroniqueur d’extrême droite Zemmour, auteur de multiples discours racistes et condamné pour « provocation à la haine raciale », pour le « soutenir ». Macron n’a jamais appelé un soignants malades du COVID faute de protection, ni une victime de violences policières, ni une personnes subissant la brutalité de ses politiques. Non, le président choisit de « soutenir » un idéologue fasciste, parce qu’il a été insulté dans la rue.

Depuis 3 ans, Macron installe méthodiquement un régime policier et ultra-libéral. Par ses paroles, par ses actes, par ses soutiens, il s’inscrit résolument dans une filiation et un référentiel d’extrême droite.

Macron n’était pas un « barrage » au fascisme : il en est le propagateur.


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