Luttes de l’immigration à Nanterre

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SOURCE : Zones subversives

Luttes de l'immigration à Nanterre

Nanterre incarne l’évolution de la société française. Mais c’est aussi une ville emblématique des luttes de l’immigration et des quartiers. La misère, le logement et les violences policières alimentent les révoltes et, progressivement, des luttes autonomes. 

 

En France, les luttes de quartiers et de l’immigration s’inscrivent dans une longue histoire. Avec sa faculté de lettres, ses usines et ses bidonvilles, Nanterre abrite des mouvements de travailleurs immigrés dès les années 1960. Des luttes émergent dans les usines et dans les cités. Elles modifient les alliances entre les cathos, l’extrême-gauche et le Parti communiste. Les luttes de l’immigration deviennent un mouvement social qui se détache des vieux partis et des syndicats.

L’histoire de ces luttes permet de la mode du postcolonial qui préfère voir les immigrés comme des éternelles victimes plutôt que comme des prolétaires en lutte. Ensuite, les luttes à Nanterre montrent la face sombre des Trente glorieuses et surtout le bouillonnement contestataire des années 1968. Cette histoire permet également de sortir du discours sur les « banlieues » dans lequel l’approche sécuritaire prime sur la question sociale. Victor Collet retrace cette histoire dans le livre Nanterre, du bidonville à la cité.

 

 

Politisation de la cause des immigrés

 

La mairie communiste de Nanterre sépare logement ordinaire et logement étranger. La question des bidonvilles devient alors un problème spécifique qui doit être géré par l’Etat tandis que la mairie se contente de loger les Français. « La grille de lecture, qui s’est forgée entre-temps, conduit Parti et municipalité à appréhender le peuple des bidonvilles non plus comme une population à défendre mais uniquement comme un problème à résoudre », décrit Victor Collet. La population des bidonvilles n’est pas perçue comme appartenant à la classe ouvrière, ni même comme des habitants de Nanterre. Ce sont des étrangers à reloger en dehors de la ville.

Des militants catholiques aident les bidonvilles dans les années 1960. Mais leur action relève de l’humanitaire et du paternalisme. Les conditions de vie des habitants ne sont pas reliées à la lutte des classes et aux conflits dans le monde du travail. Les catholiques se centrent sur l’hygiène, le logement et l’urgence humanitaire. « L’action en direction des bidonvilles reste héritière sinon prisonnière des formes dominantes de la charité et d’encadrement des classes populaires », observe Victor Collet.

Mais une lutte éclate en 1964 contre l’expulsion d’habitations, au moment du chantier de la Défense. Des militants proches du PSU, des catholiques et des communistes lancent un Comité de défense des expulsés. Ces militants sortent de la simple posture caritative. Mais ils restent divisés sur leur rapport à la mairie. Certains veulent exercer une pression tandis que d’autres privilégient le dialogue voire un partenariat. Néanmoins les membres du Comité demeurent extérieurs à la population défendue. Aucun ne vit dans un bidonville ni ne risque une expulsion de son logement.

 

Les maoïstes contribuent à politiser la cause des immigrés. Ils délaissent une classe ouvrière traditionnelle soumise au parti communiste et intégrée à la société de consommation. Ils se tournent alors vers les immigrés. Leur propagande abandonne la lutte autour des conditions de vie pour privilégier le combat anti-impérialiste. Après l’Algérie et le Vietnam, la Palestine doit devenir l’épicentre de la révolution tiers-mondiste.

Le sociologue Gilbert Mury incarne cette posture. Il crée le premier comité Palestine à Nanterre. Mais la population le perçoit comme un personnage qui baigne dans le paternalisme et le folklore désuet. Les actions du comité Palestine se réduisent à des proclamations aussi vides que grandiloquentes. « Bidonville vaincra ! » reste le slogan phare de ce groupuscule.

Les maoïstes se tournent progressivement vers des luttes davantage ancrées dans la vie quotidienne. En 1969, des groupuscules maoïstes tentent de freiner les opérations de destruction de bidonville, notamment à Argenteuil. La cause des immigrés se politise. L’engagement individuel et le dévouement moral des catholiques laissent place à des mouvements plus collectifs et militants.

 

Des étudiants contestataires de la faculté des lettres et des sciences humaines de Nanterre occupent, le 29 mars 1968, leur campus, fermé par le doyen de l’université, Pierre Grappin.

 

Bouillonnement des années 1968

 

La faculté de lettres de Nanterre est ouverte en 1964. Elle devient un bastion du gauchisme dans les années 1968. Une montée de la radicalisation étudiante est observée par Jean-Pierre Duteuil, un militant anarchiste. En 1968, l’étincelle provient de Nanterre avec le mouvement du 22 mars qui réunit diverses sensibilités unifiées dans l’action. L’occupation du bâtiment administratif vise à protester contre la répression. Le 22 mars exprime également une révolte antiautoritaire contre l’institution universitaire. La critique des cours et du rôle de l’Université débouchent vers une remise en cause de l’ensemble de la société.

Dans les années qui suivent, les groupuscules trotskistes et maoïstes pullulent. Nanterre symbolise l’alliance possible entre les ouvriers, les étudiants et les immigrés qui incarnent le tiers-monde. Les diverses sectes gauchistes envoient leurs dirigeants dans cette terre de mission. Daniel Bensaïd y dirige la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR). Les maoïstes doivent s’adopter au bouillonnement libertaire assez hostile à la rigidité marxiste-léniniste. Le groupe Vive la révolution (VLR) incarne un maoïsme joyeux et spontanéiste. « Associée à cette seconde vague et à l’après 68, VLR occupe un versant plus libertaire pour son ton volontiers satirique, une idéologie et des pratiques un peu plus malléables », décrit Victor Collet. VLR insiste sur la critique de la vie quotidienne. Ce groupe va se tourner vers les problèmes concrets des femmes, des jeunes et des immigrés.

En 1970, VLR lance une « crèche sauvage ». Cette démarche s’oppose au modèle de la famille patriarcale et doit permettre de libérer du temps pour les femmes. Une salle est occupée et les militants se relaient pour garder les enfants. Cette initiative permet de s’ouvrir à la population immigrée à partir des problèmes du quotidien. Même si cette expérience reste marginale et éphémère. VLR rejette le modèle du parti d’avant-garde qui doit guider les masses. Les hiérarchies et les formes de délégation sont remises en cause. VLR s’appuie davantage sur les luttes autonomes et spontanées. Les maoïstes soutiennent les luttes des travailleurs immigrés, mais conservent néanmoins une posture d’extériorité.

 

La Maison peinte illustre l’évolution des luttes sociales après Mai 68. Cet espace socio-culturel et militant semble proche de la Cimade, une association protestante de soutien aux immigrés. Les questions de racisme et de violences policières se développent. Progressivement, les luttes de quartiers deviennent centrales par rapport aux grèves dans les entreprises. « L’usine, sans laisser la place, voit poindre ces luttes de quartier, les discriminations hors travail, le travail social et l’occupation dans les clubs et la culture », observe Victor Collet. Le réseau RESF, qui soutient les enfants sans papiers, s’inscrit dans cette histoire. La Maison peinte permet également la jonction entre les milieux chrétiens et gauchistes. Les maoïstes apportent l’anti-impérialisme et la mémoire des massacres coloniaux.

Bruno Ehrmann incarne ce nouveau lien entre chrétiens et gauchistes. C’est une figure de la Cimade. Mais il fréquente aussi les maoïstes à travers le groupuscule de Gilbert Mury. La question du racisme devient centrale, notamment pour lutter contre l’hégémonie du Parti communiste. Les expulsions de bidonvilles, comme à Argenteuil, provoquent des affrontements entre maoïstes et communistes. Des tensions peuvent éclater à Nanterre au cours des distributions de tracts sur les marchés, notamment du comité Palestine autour de ses combats dans les foyers et contre le racisme. En 1971, une lutte est impulsée après la mort d’un enfant au cours d’un incendie dans le bidonville. Les luttes autour du logement permettent d’attaquer directement la mairie communiste. Avec ces mouvements, les maoïstes sont rejoints par le PSU et le PS qui s’opposent aux communistes sur le plan électoral.

En 1973, les maoïstes créent un Comité pour la vie et la défense des travailleurs immigrés (CDVDTI) à Nanterre. Ce groupe dénonce les circulaires « Marcellin-Fontanet » qui durcissent les conditions d’entrée et de séjour des étrangers. Le CDVDTI impulse la première grève de travailleurs sans papiers à l’usine Margoline.Le Mouvement des travailleurs arabes (MTA) dénonce les meurtres racistes. Il délaisse l’anti-impérialisme des maoïstes pour se recentrer sur les conditions de vie des travailleurs immigrés.

 

 

Autonomie des luttes de l’immigration

 

En 1973 éclate la grève de Margoline. Cette lutte pour la régularisation des travailleurs sans papiers déborde pour évoquer également le salaire et les conditions de travail. Margoline est une usine de recyclage de papier. Les immigrés sont des manœuvres qui portent et déplacent des balles de 100 à 500 kilos. Les grévistes dénoncent également les cadences et les accidents de travail. Un piquet de grève bloque les camions. Ensuite, l’usine est occupée. Le patron demande l’intervention des CRS. Mais l’arrestation de vingt-cinq des ouvriers de Nanterre provoque un scandale. Ils sont relâchés et Margoline se retrouve contraint de négocier avec les ouvriers en lutte et les syndicats. Les autorités veulent éviter une médiatisation et une propagation de la grève.

Les maoïstes du CDVDTI soutiennent cette lutte et diffusent une brochure pour la faire connaître. Jean-Pierre Thorn réalise le film documentaire La grève des ouvriers de Margoline. Avec le collectif Cinélutte, la posture de l’avant-garde donneuse de leçons est abandonnée pour donner la parole aux ouvriers en grève et valoriser l’autonomie de la lutte. La grève de Margoline marque l’apogée et le déclin du mouvement des travailleurs immigrés. Progressivement s’observe une séparation entre la lutte pour les droits des sans papiers et les grèves des ouvriers immigrés.

La mort d’Alain Khetib en prison déclenche une lutte avec un comité « Vérité et justice ». Le mouvement antiraciste se rapproche des luttes de prisonniers, à travers le Comité d’action des prisonniers (CAP). Une grande manifestation défile au Petit-Nanterre. La mort d’Alain Khetib soulève également le problème des violences policières.

 

En 1982, le lycéen de la cité Gutenberg Abdennbi Gémiah est tué par un tir de fusil venu d’un pavillon voisin. Une grève des loyers est lancée. Un comité de résidents s’inspire des formes d’auto-organisation dans les luttes des foyers Sonacotra. Le comité Gutenberg obtient le relogement des résidents et la condamnation du meurtrier. Mais le groupe éclate avec l’éparpillement de ses membres. Le comité Gutenberg tente de coordonner diverses initiatives. « Ses réseaux, ses expériences des lutte et ses actions coup de poing comme l’occupation de conseils municipaux sont utilisés par d’autres jeunes ou associations », décrit Victor Collet.

La lutte des Gutenberg tranche avec la routine militante de la gauche. Les discours radicaux et les pratiques d’action directe leur valent le surnom des « lascars de Nanterre ». Ils brûlent la voiture d’un catho de gauche bien paternaliste. Ils s’opposent également aux militants d’extrême-gauche déconnectés de leur quotidien. Leur lutte se construit à la base et s’oppose à toute forme d’instrumentalisation. Les soutiens historiques ont disparu. Les jeunes peuvent s’organiser de manière autonome. Ils s’opposent au discours consensuel autour dela Marche de 1983 pour insister sur les violences policières et les crimes racistes. « Nous ne nous laissons plus faire, nous n’allons plus larmoyer indéfiniment sur notre sort, nous sommes sortis des caves de la honte et de la peur, aujourd’hui est un jour de grande colère », lance l’Association Gutenberg Nanterre en 1986 face à la montée de l’extrême-droite.

 

Une contre-culture émerge, incarnée par les initiatives de Mogniss Abdallah. Les concerts Rock against police, la revue Sans frontière ou l’agence IM’media relaient les luttes d’usine et des cités populaires. Les enfants d’ouvriers continuent la contestation à travers des projets artistiques. « Ils se retrouvent aussi dans les revendications culturelles plus affirmées, qui tentent de façon détournées de maintenir leur autonomie (langagière, populaire et politique) contre les récupérations et la délégation », souligne Victor Collet. L’identité s’affirme à travers la cité et le quartier plutôt que par l’appartenance de classe.

Mais la mémoire des luttes s’efface. Les mutations sociales sont marquées par le chômage, les discriminations, le trafic de drogue et la petite délinquance. Une culture beur se développe, portée par la gauche, avec ses animateurs socio-culturels au service de l’encadrement et de la pacification sociale. Dans les années 1980, la lutte des classes est noyée dans la politique de la ville, les questions de la sécurité et de l’immigration. Une spatialisation des problèmes sociaux s’impose. L’expert en sécurité remplace le militant pro-immigré. La rénovation urbaine est censée résoudre tous les problèmes sociaux.

 

Aux côtés de Mme Hachichi, présidente de l'association nationale des familles des victimes  des crimes racistes ou sécuritaires,  Mogniss H. Abdallah anime une conférence de presse pour présenter le premier rassemblement à Paris des "Folles de la place Vendôme", le 21 mars 1984. © photo : agence IM'média

 

L’extrême-gauche et les immigrés en lutte

 

Le livre de Victor Collet propose un regard historique sur les luttes à Nanterre. Il permet d’entretenir la mémoire de ces combats sociaux. Surtout, ce livre ouvre des réflexions sur des enjeux toujours actuels. Il permet de montrer l’évolution des luttes de l’immigration et la disparition de l’analyse de classe. Il évoque également les liens des militants gauchistes avec la population immigrée.

Les chrétiens et les militants d’extrême-gauche construisent une cause immigrée depuis l’extérieur. Ils maintiennent une séparation entre leur groupe et le reste du prolétariat. Les chrétiens s’inscrivent dans la tradition paternaliste de la charité. Il faut aider les pauvres par devoir moral. Mais cette population doit rester docile et conciliante. C’est ce qui nourrit la mode de l’humanitaire avec ces relents civilisateurs et moralistes. Les maoïstes et l’extrême-gauche s’inscrivent dans une tradition marxiste-léniniste. Ils se considèrent comme l’avant-garde qui doit éclairer les masses arriérées. Les prolétaires sont considérés comme incapables de comprendre les problèmes qu’ils subissent. Ils ont donc besoin d’intellectuels pour leur expliquer la vie.

Ces postures sont évidemment vécues comme du mépris de classe voire même comme une forme de paternalisme. Chrétiens et maoïstes se rejoignent par la posture surplombante. Ils se considèrent malgré tout comme supérieurs aux immigrés. La charité vise également à entretenir des liens de dépendance et de délégation pour empêcher l’auto-organisation. Mais les luttes de l’immigration se développent également de manière autonome. Les grèves et les révoltes n’ont pas besoin de curés ou de gauchistes pour se déclencher. Ensuite, les luttes de l’immigration sortent des grands discours idéologiques sur l’impérialisme pour se centrer sur les problèmes du quotidien, l’exploitation au travail et les conditions de vie. L’autonomie des luttes permet également l’expression directe de la parole des immigrés, sans intermédiaires gauchiste ou syndicaliste. Des pratiques d’action  directe et d’auto-organisation brisent les modèles hiérarchisés.

 

Mais il semble également indispensable de critiquer les luttes de l’immigration et leur évolution. L’analyse de classe s’efface progressivement. Fondée sur l’identité ouvrière et la vie à l’usine, elle se dilue avec le chômage de masse. La jeunesse refuse le travail à l’usine et subit la pénurie d’emploi. Surtout, l’identité ne passe plus par l’affirmation ouvrière mais par l’appartenance au quartier ou à la cité. Ce qui rend beaucoup plus difficile des luttes globales.

Ensuite, les chrétiens et l’extrême-gauche combattent le discours de classe. Ils préfèrent le caritatif, l’associatif et le socioculturel plutôt que les grèves ou les émeutes. Ce discours leur permet de jouer un rôle d’encadrement et de domination hiérarchique. Ils aident les immigrés mais sans favoriser leur auto-organisation. Cette posture humanitaire tranche avec la solidarité de classe entre prolétaires sur un pied d’égalité. Le soutien aux sans papiers illustre cette dérive. Les parrainages citoyens et autres impostures paternalistes priment sur la solidarité avec les grèves des ouvriers sans papiers.

 

Cette approche reflète bien l’évolution de l’extrême-gauche. Ce courant politique abandonne la lutte des classes et toute perspective de rupture avec le capitalisme. Il veut se contenter d’aménager les conditions d’exploitation. C’est l’extrême-gauche du capital. Mais l’analyse de classe est remplacée par un discours qui s’articule autour de pleurnicheries pour plus de droits et de démocratie. Ils ne remettent pas en cause la démocratie bourgeoise et l’Etat, mais veulent au contraire l’aboutissement de sa logique. C’est l’extrême-gauche du libéralisme politique. La lutte pour les droits remplace la lutte des classes.

L’extrême-gauche construit également la cause de l’immigration comme séparée des autres problèmes. Tandis que les grèves relient la condition immigrée aux problèmes dans le monde du travail, ces deux aspects deviennent séparés. Les luttes de quartiers produisent également une spatialisation du problème. Pourtant, les conditions de logement, de travail, les violences policières, la misère et l’exploitation doivent avoir une réponse globale. Cette séparation empêche de penser les problèmes dans leur ensemble et réduisent l’action politique à des luttes spécialisées et séparées. Mais, si on considère le problème comme global, alors ce sont des révoltes globales qui doivent se développer.

 

Source : Victor Collet, Nanterre, du bidonville à la cité, Agone, 2019

Extrait publié sur le site de la revue Contretemps

 

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Pour aller plus loin :

Vidéo : La minute urbaine : “Nanterre, du bidonville à la cité”, mis en ligne le 19 juin 2019

Vidéo : Nanterre : l’après-transit (février 1986), mis en ligne sur le site Quartiers libres le 17 avril 2018

Vidéo : Autopsie d’une cité : Les Potagers à Nanterre, mise en ligne sur le site BBoyKonsian le 16 avril 2017

Vidéo : Mouvement de l’Immigration et des Banlieues – Chronique 2001-2002, mise en ligne sur le site BBoyKonsian le 1er janvier 2014

Vidéo : Paris-Londres : Montrer les luttes, entretien avec Mogniss Abdallah et Ken Fero, mis en ligne le 15 mars 2019

Radio : Nanterre du bidonville à la cité, émission de L’Actualité des luttes mise en ligne le 7 février 2020

Radio : L’histoire oubliée des bidonvilles de Nanterre, émission du Groupe Louise-Michel du 3 décembre 2019

Radio : émission Micro vagabond diffusée sur Radio Esacapades

Radio : Les bidonvilles de Nanterre entre les années 1950 et 1970… Les plus emblématiques de France, émission diffusée sur France Inter le 13 mars 2019

Radio : Rock Against Police : des lascars s’organisent

 

Serge Quadruppani, « Bidonville vaincra ! » – Ambiguïtés et Fécondité des luttes contre le mal-logement à Nanterre de 1945 à nos jours, paru dans lundimatin#189, le 29 avril 2019

Il nous faut des maisons peintes et des combats communs, paru dans lundimatin#191, le 13 mai 2019

“Nanterre, du bidonville à la cité” ~ par Victor Collet, publié sur le site Lignes de force le 12 mai 2019

Sylvain Boulouque, Les bidonvilliens de Nanterre ont une histoire, publié sur le site Les influences le 19 mars 2020

Victor Pereira, Note de lecture publiée sur le site Liens Socio le 27 octobre 2019

IM’média, l’immigration par elle-même entretien avec Mogniss H. Abdallah, publié dans la revue Vacarme le n°17 le 29 septembre 2001

Mathieu Léonard, 1983 : la marche pour l’égalité. Échec à l’auto-organisation, publié dans le journal CQFD n°115 en octobre 2013

Articles de Victor Collet publiés sur le portail Cairn


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