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SOURCE : France culture
En 1956, Fanon s’engage dans sa deuxième guerre. Cette fois-ci, ce n’est plus pour défendre les valeurs républicaines françaises face au fascisme mais contre l’ordre colonial de son empire sur le territoire où s’écrit la forme la plus violente de la colonisation et de sa contestation : l’Algérie.
Le nom de Frantz Fanon résonne à l’échelle planétaire, une référence incontournable lorsqu’on évoque la condition noire et la violence coloniale qui explose après la Deuxième Guerre mondiale.
En 1956 Fanon s’engage dans sa deuxième guerre. Cette fois-ci ce n’est plus pour défendre les valeurs républicaines françaises face au nazisme mais contre l’ordre colonial de l’empire français, sur le territoire où s’écrit la forme la plus violente de la domination européenne et de sa contestation : l’Algérie.
Le psychiatre devient moudjahid et Frantz Fanon devient Omar. De Tunis à Accra, en passant par le désert malien, les dernières années de sa vie sont une traversée du monde colonial en révolution. Dans les rangs du FLN, il œuvre désormais directement pour la révolution algérienne en tant que théoricien et toujours en tant que psychiatre.
Fanon louvoie entre sa liberté de pensée et les contraintes d’appareil politique : lui qui n’a jamais été encarté, fait désormais partie du gouvernement politique de la guerre de libération algérienne.
Avec : Alice Cherki, Jean Khalfa, Sylvie Thénault, François Gèze, Romuald Fonkoua, Daniel Maximin, Frédéric Ciriez, Pap N’Diaye, Achille Mmembe, Magali Bessone et Nacera Guénif.
Lectures : Gaël Faye, Hélène Lesoer et Daniel Kenigsberg
Prise de son : Alexandre Abergel et Bernard Laniel
Archives INA