L’hypothèse autonome

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SOURCE : Ballast

Depuis les grèves sauvages dans l’Italie des « années de plomb » jusqu’aux ZAD d’aujourd’hui, la mouvance autonome est souvent réduite aux actions sans lendemain de collectifs groupusculaires. Or c’est au sein d’usines qu’est née l’Autonomia italienne ; c’est contre la métropole que se sont regroupés les Autonomen allemands ; c’est pour mettre en échec l’extension de cette dernière à l’ensemble de la vie contemporaine que d’aucuns luttent et habitent dans un seul et même élan. Plus qu’un ensemble de pratiques, l’autonomie politique serait, pour ses partisans, une hypothèse théorique à réinvestir afin de nourrir à nouveaux frais les luttes en cours : en dressant la généalogie de ces mouvements et en discutant de leurs limites, le chercheur Julien Allavena livre avec L’Hypothèse autonome, tout juste paru aux éditions Amsterdam, une synthèse bienvenue. « Est-il réellement possible de provoquer un changement révolutionnaire en espérant radicaliser des mouvements sociaux ? » Nous en publions un extrait1.


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