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SOURCE : INSEE
Au deuxième trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) en volume* baisse fortement : –13,8 % après –5,9 % au trimestre précédent. L’évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l’arrêt des activités « non essentielles » dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai. La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l’activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril.
Les dépenses de consommation des ménages chutent (–11,5 % après –5,8 %) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (–14,9 % après –10,0 %). Les dépenses de consommation des administrations publiques diminuent également (–10,3 % après –3,3 %, cf. la note méthodologique pour une explication détaillée). Au total, la demande intérieure finale hors stocks diminue fortement : elle contribue pour –12,2 points à l’évolution du PIB.
Les exportations baissent nettement plus (–25,0 % après –6,0 %) que les importations (–16,4 % après –5,6 %). Au total, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : –2,5 points, après –0,1 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent positivement (+0,9 point après +0,5 point).
* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).
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