Réforme des retraites (1) : vers un régime universel de la misère !

Le gouvernement, le patronat et leurs médias donnent une vision profondément mensongère de la réforme des retraites et des enjeux de la lutte qui se prépare. Nous allons publier une série d’articles sur le sujet pour tordre le cou à ces contre-vérités. Nous commençons par proposer une perspective d’ensemble. Nous reviendrons, au fur et à mesure, dans des articles spécifiques sur des questions importantes pour la lutte, sur les arguments mensongers du gouvernement, les simulations-bidons, mais aussi sur des questions stratégiques pour construire une lutte victorieuse. .

Le projet Macron-Philippe : une régression sans précédent qui doit être combattue jusqu’à la victoire !

Le gouvernement, le patronat et leurs médias cherchent à faire croire que la réforme des retraites aurait pour seul but de mettre un terme aux régimes spéciaux et à celui des fonctionnaires, ainsi que d’établir un système prétendument « universel », soi-disant plus juste. Inquiet de premiers appels à la grève illimitée, lancés par tous les syndicats RATP et deux syndicats de la SNCF, rejoints par d’autres secteurs, Edouard Philippe a ainsi déclaré : « Je ne crois pas que les Français acceptent de subir des blocages qui auraient pour objet de conserver des régimes particuliers qui n’ont plus lieu d’être » (Le Journal du dimanche, 06/10/2019). Mais qu’en est-il exactement ? La réforme ne serait-elle vraiment préjudiciable qu’aux travailleur.se.s des régimes spéciaux et aux fonctionnaires ?

Les objectifs de Macron et Philippe sont en vérité tout autres : nous faire bosser plus longtemps et baisser massivement le montant de nos retraites. Il ne s’agit pas de chercher qui seront les perdant.e.s ou les gagnant.e.s (entre public et privé, notamment), car l’écrasante majorité des salarié.e.s serait très fortement perdante, avec notamment une baisse moyenne à terme1 de 30% des pensions.

Un système « universel » « plus juste » ou un système à points pour faire baisser les pensions ?

Reproduire et amplifier les inégalités salariales

La vraie nouveauté de la réforme, ce serait de mettre en place un système à points. Chacun aurait une retraite proportionnelle à ses cotisations ; les cotisations, à leur tour, seraient proportionnelles aux salaires. Le calcul de la retraite ne serait plus effectué sur les meilleures années de salaires, mais sur le salaire moyen toute la carrière, donc sur un salaire nettement plus bas. Déjà, le passage du calcul pour le privé sur la base des 10 meilleures années au 25 meilleures années (réforme Balladur de 1993) a fait s’effondrer les pensions, de 16% pour les hommes et de 20% pour les femmes.

Pire, ce nouveau mode de calcul ne reproduirait pas seulement les inégalités de salaire sur les retraites : ils les amplifierait. Car les travailleur.se.s ayant un travail pénible et de petits salaires sont aussi celles et ceux qui sont le plus touchées par les périodes d’inactivité, de chômage (de moins en moins souvent rémunérées), les temps partiels ; ce sont aussi celles et ceux qui ont la plus basse espérance de vie. Ainsi, le taux de chômage des salarié.e.s ayant un bac+2 est en moyenne de 5% contre 18,6% pour les travailleur.se.s sans diplôme (source : l’Observatoire des inégalités). Quant aux femmes, elles ont en moyenne un salaire de 18,5% inférieur à celui des hommes et cumulent souvent beaucoup de ces situations qui diminueraient le montant des pensions (périodes de chômage, inactivité, temps partiel, etc.). Ainsi, « une simulation réalisée avec le modèle Destinie de l’INSEE permet de s’en rendre compte : pour les générations nées entre 1950 et 1960, la somme des salaires perçus au cours de sa carrière par une femme ne représenterait en moyenne que 58 % de celle d’un homme » (Supplément à POUR n° 218, Retraites, Quels enjeux ?, p. 20), montrant l’aggravation massive des inégalités salariales par ces carrières avec beaucoup d’interruption ou de baisse de cotisation. Dans le même temps, à l’âge de 35 ans, un cadre a une espérance de vie de 7,5 ans supérieure à celle d’un ouvrier.

Une arme pour baisser les pensions

En outre, le principe de la réforme, c’est qu’on cotiserait pour acquérir des points, mais sans avoir la moindre idée de la pension qu’on toucherait à la fin. En effet, la valeur du point serait variable et fixée par le Parlement sur proposition du gouvernement pour maintenir un équilibre entre le montant des cotisations et celui des pensions. Fillon expliquait goguenard, devant un aéropage de patrons, de façon très explicite la fonction essentielle d’un système par points : « Le système des retraites par points, j’y suis favorable, mais il ne faut pas faire croire aux Français que cela va régler le problème des retraites. Le système par points, en réalité, ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue : cela permet de baisser chaque année le montant des points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions » (François Fillon, 10 mars 2016, Fondation Concorde, https://www.youtube.com/watch?v=SJpmn2Br4i0).

La baisse de la valeur du point : l’exemple des retraites complémentaires du privé

Il existe déjà des systèmes à points : ce sont les retraites complémentaires du privé, AGIRC et ARRCO. Or la valeur du point dans ces régimes s’est effondrée entre 2000 et 2018, passant de 7,04 euros à 5,99 euros, une baisse de 16%.

Un système vraiment « universel » ou des privilèges pour les patrons et les forces de répression ?

Le maintien des régimes spéciaux… des forces de répression !

S’ils fustigent les régimes spéciaux et affirment qu’ils veulent le même traitement pour toutes et tous, Macron et Philippe font pourtant plusieurs exceptions particulièrement significatives. Ainsi les policiers nationaux et les surveillants pénitentiaires pourraient continuer de partir à la retraite à 52 ans après 27 ans de service, alors qu’il faudrait attendre l’âge de 64 ans et en moyenne 44 ans de travail pour tou.te.s les travailleur.se.s salarié.e.s ! En outre, les revenus des policiers nationaux sont composés à 33% de primes, qui se verraient intégrées dans la base de calcul, réduisant considérablement les baisses de pension. Pour les policiers municipaux, ce serait à partir de 57 ans et pour les militaires entre 57 ans et 62 ans. Et après, Macron et Philippe osent prononcer les mots de « justice » et d’ « égalité ». Pour cajoler les forces de répression qui les aident à faire appliquer leur réforme au service du patronat, rien n’est trop beau, rien n’est trop cher ! Mais, en revanche, quand il s’agit des ouvrie.re.s, des employé.e.s, des infirmier.e.s, des cheminot.e.s, des enseignant.e.s, etc., tout est trop cher, tout doit baisser !

La règle d’or bloquant le montant total des retraites : un énorme cadeau au patronat

La réforme des retraites prévoit aussi de bloquer le montant total des pensions à 14% du PIB. Mais entre aujourd’hui et 2050, la proportion de retraité.e.s dans la population devrait passer de 18,6% à 26,2%. C’est donc un immense appauvrissement relatif des retraité.e.s qui s’opérerait si la réforme Macron-Philippe passait.

Le blocage des retraites serait obtenu par le blocage des cotisations. Or qui paye les cotisations (aussi bien la part dite « salariale » que la part dite « patronale ») ? Le patronat. La réforme n’a donc rien d’égalitaire : elle vise à appauvrir les retraités, tout en enrichissant le patronat. C’est une réforme pour les patrons et contre les prolos !

L’appauvrissement massif des retraité.e.s

Une baisse programmée du taux de remplacement de 75% à 50% : l’exemple suédois

Macron et Philippe s’inspirent du modèle suédois. En Suède, dans les années 80, le taux de remplacement (c’est-à-dire le rapport entre le montant de la pension de retraite et le montant du salaire de référence pour le calcul de la retraite) était encore de 75%. La réforme adoptée en 1994 a permis à la bourgeoisie suédoise de faire baisser le taux de remplacement à 50,5% en 2016. La poursuite de ces mesures vise à faire baisser ce taux de remplacement à 32,6% en 20702.

Aujourd’hui, en France, tout régime confondu, le taux de remplacement moyen est de 74,5%. Le but de la réforme est de l’abaisser progressivement vers les 50%. L’objectif est aussi de reculer progressivement l’âge de la retraite, d’abord à 64 ans, puis à 65,5 ans en 2050 – et ceci en jouant simplement sur la valeur du point, sans avoir besoin de faire passer de nouvelles réformes des retraites, de façon à limiter les possibilités de contestation de la part du mouvement social. Mais ces dispositions, en augmentant la population active, exerceront en outre une pression à la baisse sur tous les salaires. Aucun travailleur.se n’a rien quoi que ce soit à y gagner.

Un choc encore plus brutal pour les travailleur.se.s de la Fonction Publique et des régimes spéciaux

Le gouvernement fait valoir que l’intégration des primes dans le calcul de la retraite adoucira les effets de la réforme pour les fonctionnaires. Mais, pour cela, encore faut-il toucher des primes importantes !

C’est le cas des hauts fonctionnaires, c’est-à-dire ceux qui mettent en œuvre cette politique, lesquels touchent en moyenne 44% de primes : pour eux l’intégraion de ces primes ferait probablement un peu plus que compenser la baisse due au nouveau mécanisme de calcul. Mais ce n’est pas vrai de la plupart des fonctionnaires de catégorie B et C, qui touchent nettement moins de primes, ni des enseignant.e.s., qui n’en touchent presque pas. Une simulation basique — dont Delevoye s’est abstenu dans son rapport — montre que la pension d’un.e enseignant.e baisserait d’environ 30% : « Un enseignant, dont les primes représentent 10% de son salaire indiciaire, verrait son taux de remplacement brut passer de 71,5% à 52,6%, soit une perte de l’ordre de 26% » (Sterdyniak, Rapport Delevoye, organiser et garantir la baisse des retraites, Economistes Atterrés, juillet 2019, p. 7)… et encore, à condition de partir plus tard à la retraite, c’est-à-dire au moins à 64 ans et probablement à 65,5 ans en 2050 ! Les simulations faites par certains syndicats montrent des baisses à terme encore plus importantes, atteignant 29% pour un.e technicien.e de catégorie B, 31% pour un.e certifié.e et 36% pour un.e professeur.e des écoles (Communiqué de la FNEC-FP FO du 1er octobre 2019)3.

Plus profondément, en détruisant le Code des pensions, le gouvernement veut casser l’idée que la pension de retraite est un salaire continué. Il faut au contraire se battre pour universaliser ce principe juste et aller progressivement vers un taux de remplacement du salaire 100% net.

Un recul de l’âge de départ en retraite pour les métiers pénibles à la RATP, SNCF, EDF-GDF…

À la RATP, à la SNCF, à EDF-GDF, certaines catégories de salarié.e.s, celles et ceux qui exercent des métiers particulièrement pénibles (horaires de nuit et variables, stress, éloignement du domicile, etc.) ont le droit de partir en retraite plus tôt. C’est normal et juste. En pointant du doigt les collègues des régimes spéciaux, le gouvernement essaye de cacher aux travailleur.se.s que la réforme vise à nous appauvrir toutes et tous. Ne tombons pas dans le panneau et défendons bec et ongles les droits des salarié.e.s au sein des régimes spéciaux ! Il faut refuser toute universalisation qui prendrait la forme d’un alignement par le bas des droits des travailleur.se.s !

Dans le même temps, c’est vrai, d’autres métiers pénibles ne bénéficient pas d’un départ en retraite avancé par rapport à la moyenne. C’est injuste : c’est pourquoi il faut non supprimer, mais étendre les dispositions des régimes spéciaux à d’autres catégories, comme les ouvri.er.es à la chaîne, les routier.e.s, les infirmier.e.s, etc. Les travailleur.se.s bénéficiant des régimes spéciaux devraient porter cette revendication unificatrice, non seulement dans leur propre intérêt pour éviter d’être isolés, mais aussi pour renforcer toute notre classe.

Est-il possible de maintenir le montant des pensions et l’âge de départ en retraite malgré la hausse de l’espérance de vie ?

Un mensonge répété mille fois reste un mensonge !

L’argument inlassablement répété par les patrons, leurs partis et les médias à leur solde est toujours le même : la baisse des pensions et l’allongement de la durée de la période d’activité (travail) est inévitable, car l’espérance de vie augmente. Cet argument est totalement faux et même grossièrement mensonger. En France, entre 1960 et 2015, la part des retraité.e.s dans la population a déjà fortement augmenté, passant de 11,6% à 18,6%. Cela n’a pas entraîné une baisse mécanique du niveau des pensions. En effet, dans le même temps, la part des pensions de retraite dans le PIB a lui aussi fortement augmenté, passant de 5% à 13,8%. Il serait donc tout à fait possible de ne pas baisser le niveau de vie des retraité.e.s en augmentant la part du PIB consacré à payer les retraites.

La possibilité : une question de rapport de forces

En fait, la question est de savoir qui s’approprie la richesse nouvelle crée par le progrès de la productivité du travail, reflet du progrès scientifique et technologique et de l’intensité du travail. Si c’est le patronat, les hauts fonctionnaires et hauts cadres, cela diminue la part des salaires et des retraites. Mais cela n’a rien d’inévitable. Cela dépend du rapport de forces construit par la lutte. Les chiffres indiqués ci-dessus témoignent justement du fait que la lutte du prolétariat en France a réussi à imposer à la bourgeoisie le maintien d’un taux de remplacement moyen correct, même si cette moyenne ne doit pas cacher que de trop nombreux travailleur.se.s touchent des pensions de misère, en particulier les femmes.

Le combat contre la réforme des retraites : un combat contre Macron et son monde, contre le capitalisme

Mais, dira-t-on, si le montant total des salaires (salaires directs + salaire socialisé) dans le PIB augmente et si la part des profits diminue, cela ne va-t-il pas conduire à un ralentissement de l’investissement et à une crise ? C’est exact. Mais que faut-il en conclure ? Que les travailleur.se.s salarié.e.s devraient se laisser tondre par les patrons, les riches et leur gouvernement ? Sûrement pas !

Cela veut dire que les travailleur.se.s salarié.e.s ne peuvent pas se contenter de gagner une bataille, celle des retraites. S’ils veulent pouvoir vivre correctement et permettre que les progrès de la science, de la technique et de la productivité du travail permettent à toutes et tous de mieux vivre, il leur faudra poursuivre le combat pour dégager Macron et pour ouvrir la voie vers un gouvernement des travailleur.se.s, vers la révolution qui, expropriant les grands capitalistes, permettra à l’humanité de profiter de ces progrès.

Contre la participation aux concertations et pour des revendications unifiantes

Pour aller vers une telle perspective, il faut déjà gagner cette bataille des retraites. Cela suppose de réussir à dresser toute notre classe contre cette réforme, à unir tous ses secteurs et catégories en une grève interprofessionnelle illimitée. Cela exige d’abord un ensemble de revendications unifiantes.

Pour y parvenir, il faut s’opposer à toute participation aux concertations que le gouvernement commence à ouvrir avec les directions syndicales, secteur par secteur, sous prétexte d’étudier de prétendues compensations. Non, rien ne compensera une baisse d’au moins 30% de nos pensions, un recul de l’âge de la retraite à 64 ou 65 ans, la mécanique de baisse de la valeur des points sans limite !

Nous devons combattre dans nos syndicats pour qu’ils n’aillent pas participer à ce jeu de dupes qui vise seulement à entraver la mobilisation et surtout à diviser le prolétariat pour battre chacune des catégories les unes après les autres et nous appauvrir massivement toutes et tous.

Nous proposons au débat des travailleur.se.s de tous les secteurs les revendications unifiantes suivantes :

  • Ni amendable, ni négociable, retrait pur et simple de la réforme des retraites Macron !4
  • Maintien des régimes spéciaux et du Code des pensions, extension des régimes spéciaux à tous les métiers pénibles et du principe du salaire continué à tout.e.s les travailleur.se.s dans la perspective d’un régime unifié aligné sur les dispositions les plus favorables !
  • Retour à la retraite à 60 ans (et au moins à 55 ans pour les métiers pénibles) pour toutes et tous, après 37,5 annuités de cotisation, avec un taux de remplacement net de 100 %, calculé sur les 5 meilleures années pour le privé et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires et entreprises publiques
  • Aucune pension inférieure au SMIC, même pour les carrières incomplètes !
  • Retour à l’indexation des pensions sur les salaires !

Préparer et construire la grève illimitée à partir du 5 décembre

Sur cette base, avec nos collègues, dans chaque secteur, il s’agit de préparer et construire dès maintenant pour rendre possible la grève illimitée à partir du 5 décembre, en trouvant à chaque fois et à chaque étape les formes adaptées : tournées dans les services, heure d’informations syndicales, réunion de préparation, AG, meeting public… Dans le même temps, il est important de faire prendre position à un maximum de syndicats en ce sens et d’interpeller les directions à tous les niveaux pour qu’elles appellent à cette grève et la préparent sérieusement. Enfin, il importe de se donner les moyens pour que dès le début les travailleur.se.s contrôlent eux-mêmes leur mouvement, avec des AG de grévistes et des comités de grève intégrant tous les syndicats soutenant les revendications, et en fédérant ces AG à tous les échelons, jusqu’à un comité central de grève.

C’est une telle grève illimitée qui, seule, peut permettre de repousser la réforme des retraites, dégager Macron et ouvrir par là la voie à la satisfaction de revendications incompatibles avec son maintien au pouvoir, pour la hausse générale des salaires, pour la préservation de l’environnement, pour l’égalité réelle homme/femme, français.e.s/étranger.e.s, hétéro/LGBTI, etc.

Nous vous invitons également à essayer le simulateur de Sud Education !


  1. La baisse des pensions se réaliserait bien sûr progressivement en raison de la prise en compte des annuités cotisées dans l’actuel système selon l’actuel mode de calcul. En revanche, la conversion des droits acquis dans l’actuel système en points soumettrait tou.te.s les retraité.e.s aux décisions du gouvernement de baisser la valeur de service du point pour équilibrer les comptes. [return]
  2. Cf. sur ce point, l’article de Michel Husson, publié sur le site Alencontre (http://alencontre.org/europe/suede/les-beautes-du-modele-suedois-de-retraites.html), dont ces chiffres sont tirés. [return]
  3. Le défaut de ces calculs est qu’ils se bornent à présenter les effets de la réforme à terme et qu’ils ne permettent donc pas à chacun de se représenter concrètement ce que la réforme impliquerait (à peu près) sur le montant initial de sa pension (avec toutes les précautions que cela implique, car la valeur de service du point est variable). Une telle présentation prête le flanc à une contre-campagne de communication gouvernementale dénonçant les exagérations ou les mensonges des syndicats. Elle doit donc être combinée à une présentation prenant en compte la progressivité de l’application de la réforme envisagée. [return]
  4. On notera que ce n’est pas, à ce stade, la ligne de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, FIDL, MNL, comme le montre la lecture du communiqué du 15/10/2019 appelant à une journée de grève le 5 décembre, quand bien d’autres structures syndicales appellent à une grève illimitée ou reconductible à partir du 5 décembre. Il faut intervenir dans nos syndicats, à tous les niveaux, pour que cela devienne la première revendication de l’intersyndicale, laquelle ne revendique pas non plus le maintien des régimes spéciaux (et donc pas non plus leur extension à tous les métiers pénibles), ni le maintien du Code des pensions…. [return]

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