AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.
SOURCE : Ballast
C’était le scénario que nombre d’Algériens et d’Algériennes redoutaient : la période de transition politique qui s’est ouverte suite à la démission, en avril 2019, d’Abdelaziz Bouteflika s’est refermée le 12 décembre de la même année avec l’organisation de nouvelles élections présidentielles. Ce scrutin, dénoncé en bloc par les contestataires, n’a pas apaisé la situation. Pour cause : sous couvert de démocratie électorale, l’oligarchie a conservé le pouvoir. L’illusion du changement, vendue par le nouveau président Abdelmadjid Tebboune, n’a toutefois pas aveuglé la rue algérienne : inlassablement, semaine après semaine, le Hirak — le Mouvement — se poursuit. Alors que le soulèvement célèbre aujourd’hui son premier anniversaire, de nouveaux défis s’imposent à lui : continuer sa route et obtenir, en plus du démantèlement de la « bande » au pouvoir, une véritable démocratisation de la société. Nadir Djermoune, enseignant-chercheur algérien, fait le point.