Retour sur l’histoire du trotskysme en France

AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.

SOURCE : Arguments pour la lutte sociale

La semaine écoulée a été marquée par la disparition de Michel Lequenne à l’age de 99 ans. Étant le plus vieux militant trotskiste de France, engagé dans le mouvement depuis la période de la seconde guerre mondiale, il peut être qualifié de « créateur du lambertisme » en ce sens que, échaudé par son expérience au sein du PCI majoritaire entre 1952 et 1955, il vouera dès lors une exécration cosmique vis-à-vis de Pierre Lambert et du mouvement que ce dernier inspirera et dirigera jusqu’à sa mort. Michel Lequenne fit partie des années 60 aux années 80 de ceux qui, au sein de la LCR, façonnèrent une démonologie à l’égard du « lambertisme » devenu une mystérieuse galaxie sulfureuse, suspecte et peu recommandable.

Heureusement, il y a des chercheurs sérieux pour aborder ce sujet historique et Jean Hentzgen en fait partie. Après la publication en 2006 d’un premier travail universitaire de maîtrise intitulé Agir au sein de la classe, Les trotskystes français majoritaires de 1952 à 1955, il vient de soutenir une thèse intitulée Du trotskysme à la social-démocratie : le courant lambertiste en France jusqu’en 1963.

Nous en donnons ici une note de lecture par Vincent Présumey.

Bien évidemment, cette note critique n’épuise pas le sujet et nul doute que nous aurons l’occasion d’y revenir.


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