AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.
SOURCE : France télévision
Il déplore ainsi les “mesures actuelles de confinement [qui] sont partielles”, notamment dans les entreprises qui ne sont pas vitales et qui utilisent du matériel de protection nécessaire aux soignants, comme le BTP.
“Il faut mettre toutes les chances de notre côté, toutes les possibilités qu’on a pour essayer de protéger au mieux la population et les soignants”, lance sur franceinfo samedi 21 mars Justin Breysse, président de l’InterSyndicale nationale des Internes et interne à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille, en pleine épidémie de coronavirus. Il l’assure, la “situation actuelle dans les hôpitaux est critique, il y a un manque de matériel, notamment pour les soignants qui ont un risque de devenir contaminant et contaminé”.
Un “gaspillage de matériel pour des activités non vitales”
Selon Justin Breysse, les mesures de confinement décidées en début de semaine par le gouvernement engendrent un “gaspillage de matériel de protection pour des activités qui ne sont pas vitales aux personnes” :
Il y a des activités qui sont poursuivies dans le BTP, dans des usines qui ne produisent absolument pas du matériel nécessaire et vital à la population et qui utilisent du matériel, [notamment des masques], alors qu’il devrait être affecté prioritairement aux soignants.sur franceinfo
Pour Justin Breysse, “il y a vraiment urgence” : “C’est maintenant que nous avons besoin de matériel de protection, c’est maintenant que nous prenons en charge les patients et que des soignants sont en train de se contaminer et donc de contaminer d’autres malades”, déplore-t-il. Ainsi, pour s’assurer que les soignants disposent de masques de protection, il “appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités, à décider un confinement total de la population”.
Un renforcement de ce confinement signifierait, selon le président de l’InterSyndicale nationale des Internes que “les gens n’aient plus de dérogation pour aller dans la rue promener leur chien, que les entreprises qui ne sont pas vitales à la survie des personnes soient fermées et qu’on puisse rediriger le matériel de protection de manière prioritaire vers les professionnels qui sont obligés d’avoir des contacts avec d’autres personnes”.