En Espagne, Podemos a-t-il perdu son âme sur la route du pouvoir?

AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.

SOURCE : Slate

Créé en 2014, le parti de gauche radicale est entré au gouvernement en début d’année. Mais l’autoritarisme de son leader, Pablo Iglesias, est critiqué.

Irene Montero et Pablo Iglesias au Parlement espagnol à Madrid le 3 décembre 2019. | Pierre-Philippe Marcou / AFP

Égalité. Inclusion. Écologie. Ils auraient pu relever de grands défis de notre époque. «Podemos avait la pensée sociale et le renouveau générationnel nécessaires. Nous ne l’avons pas fait.» Ariel Jerez est sévère avec le parti qu’il a contribué à fonder en 2014. Dans le sillage du mouvement des Indignés, en Espagne, un groupe de jeunes intellectuel·les hyper-connecté·es avait capté la soif de justice sociale en promettant de changer le système, faire de la politique autrement et rendre le pouvoir aux citoyen·nes. Six ans plus tard, Podemos a chamboulé le paysage politique du pays. Il vient d’entrer au gouvernement et fait infléchir la politique des socialistes vers la gauche. Mais que reste-t-il de l’esprit des Indignés?


Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut