Soixante-dix scientifiques espagnols demandent un confinement total pour empêcher la santé de s’effondrer

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SOURCE : La Vanguardia

Traduction automatique de l’article de La Vanguardia

Soixante-dix scientifiques demandent un confinement total pour empêcher la santé de s'effondrer

Un rapport signé par 70 scientifiques espagnols exige que le gouvernement décrète un confinement total immédiat de la population, sans autorisation de travail et autres activités, pour essayer d’éviter l’effondrement du système de santé en Espagne en raison de l’épidémie de coronavirus , dont ils estiment que aura lieu, dans les circonstances actuelles, mercredi prochain, le 25 mars.

Le document, signé entre autres par Bonaventura Clotet(IrsiCaixa-Institut de Recerca Germans Trias i Pujol), Oriol Mitjà(Institut de Recerca Germans Trias i Pujol), Alex Arenas(Universitat Rovira i Virgili), Ricard Solé (Icrea-Universitat Pompeu Fabra ) , Jordi Sunyer (Institut de Salut Global de Barcelona) et Álvaro Pascual-Leone (Center for Memory Health, Hebrew Senior Life, Boston), sont basés sur les projections et les expériences d’autres pays concernant l’évolution des infections de l’épidémie .

Le rapport estime que le système de santé sera débordé mercredi prochain

Selon le rapport, la difficulté à arrêter l’augmentation des cas est due à deux facteurs principaux. D’une part, l’existence d’une «forte proportion de personnes asymptomatiques» et, d’autre part, la «transmissibilité présymptomatique pertinente» du virus, c’est-à-dire le degré élevé de contagion avant que les personnes ne manifestent des symptômes d’avoir contracté la maladie.

D’autres facteurs qui influencent la prédiction du modèle mathématique sur lequel la recommandation de confinement total faite par les scientifiques est basée sur le fait que 18% de la population espagnole a plus de 65 ans, ce qui «augmente considérablement le risque de complications et mortalité ». La conclusion du rapport est que “les mesures adoptées à ce jour ne seront pas suffisantes pour empêcher l’effondrement du système de santé et, par conséquent, la morbidité et la mortalité de Covid-19”.

Pour présenter ses résultats, l’ouvrage montre trois projections de la courbe de contagion en fonction du degré de confinement de la population.

Le premier est appelé le scénario 1 dans lequel il n’y a aucun type de restriction de mobilité. La courbe de contagion croît vers le haut de manière de plus en plus verticale.

Le scénario 2 correspond à une restriction partielle de la mobilité, où est autorisée la mobilité de la main – d’œuvre de 50%, ce qui est la situation actuelle en Espagne. La courbe de contagion est beaucoup plus atténuée que dans la première des hypothèses, mais elle est insuffisante, selon le rapport, pour la contenir avec une tendance à être de plus en plus horizontale.

Enfin, le scénario 3 . Le document montre la courbe de contagion quand il y a une “restriction de mobilité totale (la mobilité de la main-d’œuvre n’est pas autorisée, sauf pour les nécessités de base)” et c’est la situation recommandée par les 70 scientifiques qui signent le document.

Les scientifiques indiquent que le confinement de cette courbe de contagion devrait être basé sur de multiples interventions, l’isolement des cas, la mise en quarantaine des contacts, la distanciation sociale des personnes de plus de 70 ans, la distanciation sociale de l’ensemble de la population et la fermeture des écoles et les universités. “Le niveau maximum”, dit le texte, “est le blocus total ou l’enfermement, qui empêche la population de se rendre au travail”.

Les signataires déclarent “qu’il est très important de prendre ces mesures avant que la capacité d’assistance ne soit saturée”. La période d’application serait “idéalement entre 2 et 3 semaines avant” et ils demandent au gouvernement “une plus grande rapidité et décision dans l’application des mesures de contrôle de l’épidémie qui sont énergiques pour minimiser l’impact de la pandémie sur la population espagnole”.

Parallèlement à ces mesures, le rapport propose deux autres mesures complémentaires. Une certaine différenciation par zone géographique, avec laquelle un plus grand degré de restrictions serait appliqué dans les zones avec le taux de contagion le plus élevé et serait combiné avec un confinement partiel (50% de l’activité de travail autorisée et 25% du transport) dans le reste de l’État . Pour éviter la mobilité entre les zones, tout le trafic interurbain de passagers non essentiel et les liaisons aériennes, maritimes et ferroviaires intérieures seraient interrompus pendant 15 jours.

La secrétaire générale du ministère des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, María José Rallo del Olmo, a déclaré hier que “moins de personnes voyagent chaque jour et que l’isolement donne de bons résultats”. “Il faut persévérer”, a-t-il affirmé et “maintenir la discipline” de l’emprisonnement pour “le bien de tous”, car les mesures qui sont adoptées “semblent suffisantes”.


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