Rojava — « Les populations ne veulent pas de la Turquie, ni d’un retour du régime syrien »

AVANT-PROPOS : les articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » ne représentent pas les positions de notre tendance, mais sont publiés à titre d’information ou pour nourrir les débats d’actualités.

SOURCE : Ballast

Que reste-t-il de l’Administration auto­nome du Nord et l’Est de la Syrie — que l’on connaît mieux sous le nom de Rojava — après l’in­va­sion turque d’oc­tobre 2019 et l’an­nonce du retour de Damas dans cette région qu’il avait déser­tée au début de la guerre civile ? Lors de leur der­nier séjour sur place, les jour­na­listes Chris Den Hond et Mireille Court ont eu l’oc­ca­sion, rare, de ren­con­trer Mazloum Abdi et Polat Can non loin du front. Tous deux sont des Kurdes de Syrie. Le pre­mier a connu les pri­sons du pou­voir Assad et sa tête est mise à prix par Erdoğan ; il occupe le poste de géné­ral et com­man­dant en chef des Forces démo­cra­tiques syriennes (FDS), cette coa­li­tion kurde, arabe, chré­tienne et syriaque, bien connue pour sa lutte contre Daech. Le second, jour­na­liste de for­ma­tion, est l’un des cofon­da­teurs des uni­tés d’au­to­dé­fense kurdes, les YPG ; il occupe actuel­le­ment le poste de com­man­dant au sein des FDS. En vue d’é­clai­rer la situa­tion sur le ter­rain, nous publions leur échange.


Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut