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SOURCE : Blog de Nicolas Maury
Le libéralisme et le capitalisme ne peuvent répondre aux besoins urgents des populations. La faim ne peut être combattu que par une transition immédiate au socialisme, par la dépossession des patrons de l’appareil économique et financier et par des actions fortes pour garantir de nouveaux droits, notamment d’avoir un accès aux aliments sains et diversifiés.
Une fois de plus le système socialiste est le seul à pouvoir assurer les besoins de base du peuple. L’exemple cubain est regarder de prêt, notamment du côté de la “Libreta”, ce carnet d’approvisionnement qui permet d’avoir accès à des produits essentiels
Avec la pandémie de Covid-19, la situation c’est lourdement dégradée des dizaines de milliers de personnes se retrouvent aujourd’hui au bord de la famine. Les resto du cœur et le Secours populaire ont vu leurs demandes d’aide alimentaires être multipliées par 3. L’Etat étant, une fois de plus, aux abonnés absents. La solidarité ne peut remplacer l’Etat et n’a pas sa puissance pour pouvoir répondre aux besoins urgents de toutes et tous.
L’ONU et plusieurs officiels (notamment en France) alertent sur la situation. L’urgence est de permettre à toutes et tous d’avoir accès aux besoins de base. Et nous devons mettre en place une politique d’approvisionnement d’urgence.
La “Libreta”, le symbole du socialisme cubain
A côté de la reprise en main de l’économie, par des nationalisations de secteurs stratégiques, des socialisions des moyens de productions et la planification économique, il faut mettre en place une “Libreta” sur le modèle cubain.
Cette “Libreta” a permis aux cubain.e.s de tenir face au blocus économique des Etats-Unis, à tenir face à la période spéciale et chaque habitant.e sait qu’il y aura toujours quelque chose sur la table pour continuer à vivre sans craindre la faim. La “libreta” est un carnet de rationnement qui permet d’avoir accès à des produits subventionnés, essentiels. Elle permet tous les mois, et sans distinction, un accès aux produits alimentaires de première nécessité.
Il est temps qu’en France ce système soit établit au plus vite et devienne une revendication politique.
Cette revendication permet plusieurs choses :
1- Permet l’accès aux aliments sains, diversifiés, pour les plus pauvres et à toutes la population.
2- Bloque la spéculation et prive les entreprises privées de la possibilité d’extorquer des sommes folles sur des produits de base. Les prix sont bloqués au plus bas.
3- L’Etat assure la distribution et la rémunération des producteurs. Là aussi les entreprises privées et les spéculateurs ne peuvent plus imposer leurs lois.
4- Enclencher un retour à la “loi du Maximum”, loi promulguée le 4 mai 1793 par la Convention nationale, instituant le maximum décroissant du prix des grains pour permettre de combattre la spéculation sur tous les produits de première nécessité.