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SOURCE : Observatoire des inégalités
Les ménages immigrés vivent plus souvent dans des habitations privées du confort de base. En outre, ils sont quatre fois plus souvent dans des logements exigus que les personnes nées en France.
Les immigrés connaissent de moins bonnes conditions de logement que l’ensemble de la population. La proportion de ménages immigrés qui vivent dans un logement dénué du confort de base est faible (1,7 %), mais plus de deux fois plus élevée que celle des ménages non immigrés (0,7 %), selon les données de l’enquête logement 2013 de l’Insee. En revanche, plus souvent locataires d’un logement social, les personnes nées à l’étranger sont 5,8 % à être privées de chauffage central, une proportion plus faible que le reste de la population (7,3 % pour les non-immigrés). Plus généralement, 26 % des logements des ménages immigrés comportent au moins un défaut grave (pas d’eau courante, pas de coin cuisine, installation électrique dangereuse, etc.), selon les normes de confort de l’Insee. En comparaison, les non-immigrés sont 22 % dans ce cas.