Nouvelle-Calédonie : pour l’impérialisme français le compte y est encore moins.

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SOURCE : Arguments pour la lutte sociale

Début novembre 2018 le référendum sous contrôle, qui devait pour Paris donner de 63 à 75% de « Non » à l’indépendance, n’en donnait que 57%, imposant un nouveau vote, où ce chiffre vient de baisser à 53%, avec une participation de 84%.

On ne doit jamais oublier deux choses : les Kanaks forment au mieux 40% de la population et l’État impérialiste français contrôle toutes les ficelles. On est donc très loin des conditions démocratiques d’un véritable vote d’auto-détermination.

Dans de telles conditions, la dynamique réelle est clairement vers l’indépendance et, au delà des Kanaks, elle entraîne de plus en plus d’océaniens et même de français. Ce qui est normal : une nation opprimée s’est construite dans la lutte anticoloniale et elle regroupe d’autres couches autour d’elles, la présence étatique et patronale française apparaissant comme de plus en plus déplacée, cela à l’échelle du Pacifique.

L’histoire continue !


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