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SOURCE : Le Parisien
Une soixantaine de salariés de la raffinerie Total de Grandpuits manifestaient ce mardi matin au pied de la tour qui abrite le siège de la compagnie pétrolière, à La Défense. C’est là que se tenait le comité social et économique central de Total.
Une soixantaine de salariés de la raffinerie Total de Grandpuits manifestaient ce mardi matin au pied de la tour qui abrite le siège de la compagnie pétrolière, à La Défense. C’est là que se tenait le comité social et économique central de Total.
La Défense, ce mardi matin. Une soixantaine de salariés de la raffinerie de Grandpuits et aussi du site de Donges, de l’entreprise Hutchinson, de la centrale EDF de Nogent-sur-Seine se sont rassemblés au pied de la tour Total.
Ils sont plus d’une centaine à manifester, ce mardi, au pied de la tour Total, siège de l’entreprise dans le quartier de La Défense. Salariés de la raffinerie de Grandpuits – ils sont une soixantaine-, mais aussi de Donges, de l’entreprise Hutchinson, de la centrale EDF de Nogent sur Seine… tous sont venus faire du bruit à l’appel de la CGT, alors que se tient, plusieurs étages plus haut, le comité social et économique central de Total.
C’est là que le géant du pétrole doit détailler aux représentants des syndicats les détails du projet de transformation de la raffinerie en usine de biocarburants et bioplastique. Des informations qui seront relayées sur place, ce mercredi lors du CSE local de la raffinerie, puis ensuite à l’intention des salariés.
« Les travailleurs vont payer les pots cassés »
« On est là pour exiger qu il n y ait aucune suppression d’emploi sur le bassin parisien, indique Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie. Total doit avoir un projet d’ampleur et non un projet à minima avec 200 suppressions d’emplois dans l’entreprise et 500 dans les entreprises extérieures. On est juste là pour mettre la pression, pour montrer que cela ne va pas se passer simplement. »
« C’est un mouvement qui démarre, poursuit Adrien Cornet. Derrière, on va décortiquer le projet et montrer que l’organisation de travail ne va pas. Les travailleurs vont payer les pots cassés car c’est ce que nous rapportent des gens qui ont déjà vecu des PSE chez Total. »
Sur place, les manifestants ont reçu le soutien de Julien Bayou (les Verts) et d’Anasse Kazib.