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SOURCE : Michel Husson
En plus de l’incertitude radicale que le virus fait peser sur les prévisions économiques, plusieurs risques ou dilemmes se profilent quant à la forme que pourrait prendre un éventuel redémarrage.
Une étude de l’OFCE comparant les prévisions de 16 instituts rappelle qu’elles sont « entachées d’une grande incertitude dès lors que les scénarii sanitaires et les vaet-vient des mesures de confinement ne peuvent pas être anticipés ». Pourtant aucun des exercices sous revue ne propose des scénarios alternatifs, contrairement à ce qu’avait pu faire l’OCDE dans ses prévisions de décembre. L’organisme avait établi deux scénarios, l’un favorable, l’autre défavorable. Dans le scénario favorable, le PIB mondial était, à la fin de 2021, supérieur de 4 % à son niveau d’avant crise, mais il lui était inférieur de 3 % dans le scénario défavorable, et cet écart de 7 points se maintenait en 2022. Tout récemment, la prévision de croissance de l’Insee pour le premier trimestre 2021 varie entre 1,5 % et – 1 % selon le scénario retenu, soit un écart de 10 points en rythme annuel !