Article initialement publié sur le site du NPA.
Samedi 16 octobre dernier, après seulement 4 jours de grève, les salarié-e-s de l’hôtel du Bourget ( Seine Saint Denis 93) ont obtenu une belle victoire : passage à temps complets de 6 salarié-e-s, passage en CDI de deux salarié-e-s en CDD avec un alignement de leur salaire sur celui de leurs collègues, baisse des cadences, et la fin du harcèlement antisyndical qui régnait dans l’hôtel contre les adhérent-e-s du syndicat CGT-HPE.
Cette belle victoire est la 3e en moins de deux ans au Campanile du Bourget, où la CGT-HPE a su construire un vrai rapport de force.
En effet, en octobre 2019, les salarié-e-s du service des étages à l’époque en sous-traitance (femmes et valets de chambre et leur gouvernante) ont obtenu l’égalité de traitement salarial avec les salarié-e-s de l’hôtel en plus d’une importante baisse de leurs cadences. A cela s’ajoutait la régularisation des papiers de 6 salarié-e-s sans papiers.
En janvier 2021, c’est la fin de la sous-traitance qui a été obtenue, avec donc une intégration des salarié-e-s dans les effectifs du Campanile qui leur a enfin permis de bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues du groupe Louvre Hôtel (13e mois, prime de panier etc.)
Cette 3e victoire est importante car elle a été marquée par une très grande solidarité des autres salarié-e-s d’autres hôtels du même groupe hôtelier. Plusieurs hôtels de la région parisienne notamment, mais aussi du Golden Tulip de Marseille se sont mis en grève dès le premier jour de grève pour appuyer les revendications de leurs collègues du Campanile du Bourget.
Cette victoire démontre aussi, et c’est le plus important dans la période actuelle notamment que la lutte et la grève paient toujours surtout quand elles sont accompagnées d’une grande solidarité et implication d’un très grand nombre de salarié-e-s de l’établissement mais aussi du groupe et au-delà.