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SOURCE : Natixis (Artus)
La dynamique « marxiste » aurait quatre étapes :
1- une baisse de la profitabilité des entreprises, due à la baisse de la rentabilité du capital (avec la baisse du nombre de projets d’investissements rentables) ;
2- pour corriger cette baisse de la profitabilité des entreprises, une baisse des salaires ;
3- lorsque cette baisse des salaires ne peut pas être poursuivie (le salaire atteint le minimum acceptable), les capitalistes cherchent à soutenir leurs profits par la spéculation ;
4- ceci conduit aux crises financières qui font apparaître une perte durable de croissance.
Quand on examine les évolutions observées dans les pays de l’OCDE depuis les années 1990, on voit que cette dynamique est très voisine de celle qui est apparue : la stabilité du rendement du capital physique a été obtenue par la déformation du partage des revenus au détriment des salariés ; il y a spéculation sur les cours boursiers, les prix de l’immobilier, d’où des crises qui ont réduit durablement les gains de productivité et la croissance.